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Vivre à Istanbul : Le Témoignage de Sarah Goldenberg

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Vivre à Istanbul : Le Témoignage de Sarah Goldenberg

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Avez-vous déjà envisagé de tout quitter pour vivre une nouvelle aventure à l’étranger ? Dans cet épisode du podcast « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », Gauthier Seys nous invite à découvrir l’histoire inspirante de Sarah Goldenberg, une Française qui a décidé de s’installer à Istanbul. Pourquoi la Turquie? Comment s’est déroulée son intégration? Autant de questions auxquelles cet épisode répond, tout en offrant un aperçu de la vie des expatriés français dans ce pays aux mille facettes.

Sarah Goldenberg, l’invitée de cet épisode, est une journaliste passionnée qui dirige actuellement l’édition Lepetitjournal – Istanbul. Son parcours débute dans le Loir-et-Cher, en France, avant de la mener à Lyon pour des études en commerce. Après plusieurs expériences professionnelles en France, c’est la pandémie de Covid-19 qui lui donne l’opportunité de repenser sa carrière et de s’installer en Turquie, un pays qu’elle affectionne particulièrement depuis sa première visite en 2013. Aujourd’hui, elle partage son temps entre le travail de community manager et ses responsabilités au Petit Journal.

L’épisode se concentre sur la vie à Istanbul, une ville décrite par Sarah comme une métropole fascinante de près de 20 millions d’habitants, où se mêlent influences européennes et asiatiques. Elle évoque la diversité culturelle, l’accueil chaleureux des habitants, et les richesses culinaires de la Turquie. Sarah partage également son expérience de travail à distance, son rôle au sein du Petit Journal, et l’importance de maintenir un lien avec l’actualité française tout en s’intégrant dans sa nouvelle vie stambouliote. Un témoignage enrichissant pour tous ceux qui envisagent une mobilité internationale.

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https://lepetitjournal.com/istanbul

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Podcast n°2324 (Novembre 2024) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:01-Introduction et présentation de l’invitée 00:01:03-Parcours de Sarah avant Istanbul
00:02:18-Décision de s’installer en Turquie
00:03:03-Premier contact avec Istanbul
00:03:22-Début de l’aventure avec Le Petit Journal
00:03:36-Description d’Istanbul
00:04:26-Diversité culturelle d’Istanbul
00:05:32-Accueil chaleureux des Turcs
00:06:39-La vie dans le quartier de Cihangir
00:07:32-La gastronomie turque
00:08:47-Français expatriés en Turquie
00:09:54-Thèmes abordés dans l’édition locale
00:10:52-Retour sur la vie d’expatriée et conclusion
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Transcription de l’épisode :

Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai eu le plaisir de passer 10 minutes avec Sarah Goldenberg, direction Le Petit Journal Istanbul. Et nous allons échanger avec Sarah et sa nouvelle vie stambouliote. C’est comme ça qu’on dit. Tout à fait, bonjour Gauthier.
Bonjour Sarah, content de faire ta connaissance dans le cadre de notre partenariat avec Le Petit Journal. Je fais le tour du monde des rédactions, on commence à avoir une belle galerie avec les différentes éditions dans le monde. Là on va s’intéresser à la Turquie et Istanbul. qui n’est pas la capitale puisque tu m’as rappelé, pour ma culture générale, que c’était Ankara. Bon voilà, on pourrait faire facilement l’erreur.
Et on parle également de Izmir. Ce sont les trois principales villes dans lesquelles se trouvent des Français. Tout à fait. C’est vraiment les trois villes où la plupart des Français expatriés en Turquie vivent. Donc voilà.
Alors on va revenir sur ton parcours, tout commence dans le Loir-et-Cher et on salue Michel Delpech qui a rendu ce département très célèbre. Études à Blois puis direction Lyon, tu fais une école de commerce, là tu travailles dans plusieurs gros groupes français. Puis ensuite tu vas suivre ton ex-conjoint à Nantes et bosser dans une plus petite société familiale. Ça te permet d’avoir une vue un peu en 360. Et puis va arriver le Covid, le confinement, la séparation et le retour à Blois avec cette grande question.
Qu’ai-je envie de faire ? Le Covid aura définitivement changé le parcours de plusieurs de nos auditeurs. Tout à fait, c’est vrai que pour avoir échangé avec d’autres personnes aussi, l’arrivée du Covid, cette pandémie et le confinement, je pense, a été bénéfique pour certains et a permis vraiment d’avoir un temps pour soi, se recentrer sur soi, quelles sont nos priorités et où est-ce qu’on a envie d’aller. différents niveaux professionnels ou personnels d’ailleurs. Alors tu vas décider de monter ta propre structure de community manager et tu vas, pour travailler, poser tes bagages en Turquie.
Alors là faut que tu m’éclaires un peu pourquoi avoir choisi ce pays pour travailler à distance ? Alors, la Turquie, c’est un pays que j’ai découvert en 2013. J’ai des amis qui sont franco-turcs, et en fait, ça a été 2013, la première année où j’y suis allée, et depuis, j’y suis allée régulièrement pour des vacances. J’y suis toujours allée en tant que touriste, et c’est vrai qu’au moment du Covid, j’y ai été retournée déjà une première fois en 2021, et à cette époque-là, l’obtention des visas était assez simple, et je me suis dit, écoute, je me lance à mon compte, j’ai la possibilité de pouvoir travailler à distance, La Turquie, c’est un pays que j’affectionne particulièrement, et notamment Istanbul, que je connaissais déjà quand même pas trop mal. Et je me suis dit, franchement, c’est l’occasion de tenter.
C’est la première fois que je m’expatriais. J’ai beaucoup voyagé en Europe, mais voilà, c’était la première fois vraiment que je partais vivre à l’étranger. Et voilà, c’est comme ça que je suis arrivée en Turquie. J’ai retrouvé mes amis franco-turcs et j’ai découvert de très belles personnes, donc des Turcs également. Donc voilà.
Tu fais pas mal d’aller-retours pour le boulot puisque tes partenaires sont en France. Et puis un jour, tu vas croiser une petite annonce. Le petit journal recherche quelqu’un pour Istanbul. Tu te dis ça pourrait bien être pour moi. Et puis l’aventure va commencer en septembre dernier.
Tu t’installes donc à Istanbul. Alors un mot sur cette ville dense de 20 millions d’habitants. Comment tu pourrais la décrire à nos auditeurs ? C’est une ville qui est vraiment très particulière, beaucoup de gens y vont pour visiter et reviennent et gardent un souvenir d’Istanbul. C’est une ville qui vous marque de par sa culture, la diversité de la culture.
Istanbul, c’est presque 20 millions d’habitants, c’est une mégalopole qui est immense, qui est entre le continent asiatique et européen, ce qui n’est quand même pas rien. et il y a une diversité culturelle. Vous êtes sur la rive européenne, vous avez des quartiers qui sont assez occidentaux, vous partez sur la rive asiatique, vous allez retrouver des quartiers très traditionnels et très typiques turcs. Je trouve que vraiment d’un quartier à l’autre, à Istanbul, les atmosphères sont très marquées. Comme je disais, dans d’autres grandes capitales, par exemple Paris, d’un arrondissement à l’autre, vous n’avez pas les mêmes ambiances.
mais ça reste quand même l’Europe, alors qu’à Istanbul, c’est vraiment très marqué, c’est ça que j’apprécie, c’est vraiment cette diversité, que ce soit culturelle ou aussi avec les gens, je veux dire aussi au niveau des cultures, c’est incroyable. Et culturellement, tout ce qui est, on va dire musée, tout ce qui touche à la culture, les expositions, il y a vraiment un choix, mais très varié, et je pense que chacun peut y trouver son compte, peu importe la culture, l’ethnie, la nationalité. très très riche. Et tu m’as dit que le peuple était très accueillant, c’était une particularité. Tout à fait.
C’est vrai qu’en arrivant en Turquie, j’ai trouvé vraiment un accueil qui était assez époustouflant, si je puis dire. J’ai quand même beaucoup voyagé en Europe. J’ai aussi trouvé dans d’autres pays un accueil très très chaleureux. Mais c’est vrai que vraiment en Turquie, les gens ont un sourire, ils vous accueillent. On ne s’en fiche d’où vous venez, de la nationalité, de la religion.
ou pas. Il y a vraiment cette question de partage. Les gens aiment partager, aiment vous découvrir, vous posent des questions, s’intéressent réellement à vous. Et ça, ça m’a aussi beaucoup plu et ça a beaucoup facilité aussi mon intégration à Istanbul. Si on s’arrête un peu sur la rive européenne, quel quartier peux-tu me décrire ?
Les noms des quartiers ? Alors sur la rive européenne, le quartier où j’habite c’est Djiangir, c’est un quartier qui est assez connu pour les expatriés, c’est vrai qu’il y a beaucoup d’expatriés qui vivent à Djiangir, signature bien sûr, et c’est à côté de Taksim, donc Taksim qui est quand même très connu, c’est là où vous avez aussi beaucoup d’institutions françaises, et après on n’est pas très loin sur la rive européenne, vous avez tous les monuments type Galata. qui est à la fin de la rue Mistiklal-Jadessin, et vous avez les fameux palais Topkapı, Dolmache, on a les fameuses mosquées aussi, qui sont très connues, donc là qui vont être de l’autre côté vers Fatih, Sultanahmet. Donc voilà, vous avez vraiment divers quartiers, après si vous partez plus de l’autre côté, vous avez Bebek, Arnavutkoy, qui sont là des quartiers plus, comment dire, c’est là où on va dire l’élite turque habite, donc il y a de quoi sortir aussi, mais voilà, c’est des quartiers plus, comment dire, où les gens, voilà, c’est plus calme, si je puis dire. Et puis je vais faire une question de franco-français.
Comment on mange et on boit en Turquie ? C’est bon tout ça ? Alors oui, la nourriture, voilà, en tant que Française, je peux… Alors il faut que je le dise quand même, il y a certaines choses qui manquent, type le fromage. Le fromage en Turquie, c’est pas forcément ce qu’il y a de mieux.
Mais non, de manière générale, en Turquie, on mange très bien. Moi, je trouve que les fruits et les légumes sont vraiment très, très bons. Vous avez du poisson, de la viande. Il y a quand même une variété pour avoir visiter d’autres pays, je trouve que là le choix est quand même assez varié. Et puis voilà, alors c’est de la cuisine qui est assez simple, mais voilà, on peut vraiment manger de tout.
Puis vous avez aussi des restaurants de la cuisine du monde, si vous avez envie de manger français, moi j’ai un ami qui a une brasserie française, belge-française à Pera. Si vous voulez manger chez moi, vous pouvez. Enfin voilà, ça reste quand même… c’est Istanbul, donc voilà, vous pouvez trouver de tout. Mais pour la nourriture turque, non, c’est très très bon.
Et puis alors, qu’est-ce qu’on boit ? En Turquie, on boit du raki, qui est quand même la boisson alcoolisée, j’entends, nationale. Sinon, vous avez l’ayran, qui est une boisson qui est froide, à base de yaourt, qu’on mange aussi avec les meze et puis les zubal kebab, par exemple. Et après, il y a de la bière, on trouve du vin turc aussi. La bière est turque, vous avez la Efes, par exemple, qui est très connue.
Donc voilà, il y a de quoi trouver son compte. C’est terrible Sarah, ça vient de m’ouvrir l’appétit, c’est un truc de dingue. Il faut aller à Istanbul. On va parler un peu boulot quand même. Direction l’édition Istanbul, le petit journal.
Donc tu t’en occupes depuis quelques mois maintenant. Est-ce qu’on a une idée du nombre de Français qui vivent en expatriation dans ce pays ? Alors on est à peu près les chiffres que j’avais, qui vivent en Turquie. Donc majoritairement répartis, comme je disais, sur Istanbul, Izmir et Ankara, un petit peu à Bursa aussi. Parce qu’à Bursa, il y a une très grande structure, une très grosse usine de Renault.
Donc il y a aussi des Français qui sont installés là-bas. Mais voilà, pour vraiment cibler, c’est ces trois grosses villes-là. Et alors pour tous ces Français qui sont établis en Turquie, de quoi tu parles dans les pages de l’édition locale ? Alors, au niveau des sujets, donc j’essaie vraiment de varier, ça va être principalement tout ce qui touche à la culture. Donc la culture, ça va être les évènements, qu’est-ce que proposent nos institutions françaises, donc par exemple l’Institut français, les écoles également, parce qu’on a quand même beaucoup d’écoles françaises en Turquie.
Donc voilà, c’est relayer aussi, être un point de relais pour ces institutions-là, et puis également sur ce qui se passe en Turquie, donc de manière culturelle et puis éducationnelle aussi. L’objectif c’est vraiment de pouvoir proposer un contenu à diverses personnes, parce que notre lectorat est vraiment varié, on a des français, on a des franco-turcs, on a des turcophiles aussi, qui s’intéressent vraiment à la France. Donc le but c’est de parler de la Turquie, mais aussi de pouvoir faire le lien avec la France. qu’est-ce qui se passe en France qui peut faire lien avec la Turquie, les relations franco-turques également. Voilà, c’est principalement les axes que j’essaye d’aborder et que ça puisse convenir à des gens qui sont installés en Turquie, par exemple depuis 20 ans, et à des nouveaux arrivants aussi.
Voilà, pour que ça puisse convenir à tout le monde. Eh bien, nouvelle vie, t’es heureuse de cette nouvelle aventure du coup ? Emblée, tout à fait. C’est vrai que la vie à Istanbul me correspond énormément. J’ai vécu dans d’autres grandes villes, notamment en France, mais c’est vrai qu’Istanbul, c’est une ville qui est magnifique.
Vraiment, j’ai posé mes valises et j’espère que j’y resterai pour un bon bout de temps. Néanmoins, tu gardes quand même un peu le contact avec l’actualité française. Tu l’as su à distance ou lorsqu’on a pris un peu de kilomètres entre son pays natal et son pays d’expatriation, c’est moins une inquiétude, un quotidien ? Alors effectivement, je suis toujours l’actualité. De part aussi, mon activité avec le petit journal, je me sens quand même concernée.
Mais c’est vrai que quand je suis en Turquie, je me sens géographiquement plus éloignée, mais j’essaye de me tenir informée. Et voilà, c’est vrai que ce qui se passe aussi en France, il y a des choses qui peuvent être un peu angoissantes ou quoi. Donc c’est vrai que par moment, on se dit, allez, maintenant, je suis dans un autre pays. J’essaye un peu de prendre prendre du large. Mais non, je continue de m’informer, notamment via des podcasts aussi.
Voilà, c’est la manière dont se consomment les actualités, c’est plutôt via des podcasts. Et bien, merci beaucoup, Sarah, d’avoir présenté cette édition Istanbul à nos auditeurs. C’est le podcast 2324. Il est disponible sur le site de la radio, sur lepetitjournal.com et sur toutes les plateformes. Au plaisir de te retrouver.
À bientôt, avec plaisir.
francaisdanslemonde.fr.
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Vivre à Istanbul : Le Témoignage de Sarah Goldenberg

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Avez-vous déjà envisagé de tout quitter pour vivre une nouvelle aventure à l’étranger ? Dans cet épisode du podcast « 10 minutes, le podcast des Français dans le monde », Gauthier Seys nous invite à découvrir l’histoire inspirante de Sarah Goldenberg, une Française qui a décidé de s’installer à Istanbul. Pourquoi la Turquie? Comment s’est déroulée son intégration? Autant de questions auxquelles cet épisode répond, tout en offrant un aperçu de la vie des expatriés français dans ce pays aux mille facettes.

Sarah Goldenberg, l’invitée de cet épisode, est une journaliste passionnée qui dirige actuellement l’édition Lepetitjournal – Istanbul. Son parcours débute dans le Loir-et-Cher, en France, avant de la mener à Lyon pour des études en commerce. Après plusieurs expériences professionnelles en France, c’est la pandémie de Covid-19 qui lui donne l’opportunité de repenser sa carrière et de s’installer en Turquie, un pays qu’elle affectionne particulièrement depuis sa première visite en 2013. Aujourd’hui, elle partage son temps entre le travail de community manager et ses responsabilités au Petit Journal.

L’épisode se concentre sur la vie à Istanbul, une ville décrite par Sarah comme une métropole fascinante de près de 20 millions d’habitants, où se mêlent influences européennes et asiatiques. Elle évoque la diversité culturelle, l’accueil chaleureux des habitants, et les richesses culinaires de la Turquie. Sarah partage également son expérience de travail à distance, son rôle au sein du Petit Journal, et l’importance de maintenir un lien avec l’actualité française tout en s’intégrant dans sa nouvelle vie stambouliote. Un témoignage enrichissant pour tous ceux qui envisagent une mobilité internationale.

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00:00:01-Introduction et présentation de l’invitée 00:01:03-Parcours de Sarah avant Istanbul
00:02:18-Décision de s’installer en Turquie
00:03:03-Premier contact avec Istanbul
00:03:22-Début de l’aventure avec Le Petit Journal
00:03:36-Description d’Istanbul
00:04:26-Diversité culturelle d’Istanbul
00:05:32-Accueil chaleureux des Turcs
00:06:39-La vie dans le quartier de Cihangir
00:07:32-La gastronomie turque
00:08:47-Français expatriés en Turquie
00:09:54-Thèmes abordés dans l’édition locale
00:10:52-Retour sur la vie d’expatriée et conclusion
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Transcription de l’épisode :

Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde, pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai eu le plaisir de passer 10 minutes avec Sarah Goldenberg, direction Le Petit Journal Istanbul. Et nous allons échanger avec Sarah et sa nouvelle vie stambouliote. C’est comme ça qu’on dit. Tout à fait, bonjour Gauthier.
Bonjour Sarah, content de faire ta connaissance dans le cadre de notre partenariat avec Le Petit Journal. Je fais le tour du monde des rédactions, on commence à avoir une belle galerie avec les différentes éditions dans le monde. Là on va s’intéresser à la Turquie et Istanbul. qui n’est pas la capitale puisque tu m’as rappelé, pour ma culture générale, que c’était Ankara. Bon voilà, on pourrait faire facilement l’erreur.
Et on parle également de Izmir. Ce sont les trois principales villes dans lesquelles se trouvent des Français. Tout à fait. C’est vraiment les trois villes où la plupart des Français expatriés en Turquie vivent. Donc voilà.
Alors on va revenir sur ton parcours, tout commence dans le Loir-et-Cher et on salue Michel Delpech qui a rendu ce département très célèbre. Études à Blois puis direction Lyon, tu fais une école de commerce, là tu travailles dans plusieurs gros groupes français. Puis ensuite tu vas suivre ton ex-conjoint à Nantes et bosser dans une plus petite société familiale. Ça te permet d’avoir une vue un peu en 360. Et puis va arriver le Covid, le confinement, la séparation et le retour à Blois avec cette grande question.
Qu’ai-je envie de faire ? Le Covid aura définitivement changé le parcours de plusieurs de nos auditeurs. Tout à fait, c’est vrai que pour avoir échangé avec d’autres personnes aussi, l’arrivée du Covid, cette pandémie et le confinement, je pense, a été bénéfique pour certains et a permis vraiment d’avoir un temps pour soi, se recentrer sur soi, quelles sont nos priorités et où est-ce qu’on a envie d’aller. différents niveaux professionnels ou personnels d’ailleurs. Alors tu vas décider de monter ta propre structure de community manager et tu vas, pour travailler, poser tes bagages en Turquie.
Alors là faut que tu m’éclaires un peu pourquoi avoir choisi ce pays pour travailler à distance ? Alors, la Turquie, c’est un pays que j’ai découvert en 2013. J’ai des amis qui sont franco-turcs, et en fait, ça a été 2013, la première année où j’y suis allée, et depuis, j’y suis allée régulièrement pour des vacances. J’y suis toujours allée en tant que touriste, et c’est vrai qu’au moment du Covid, j’y ai été retournée déjà une première fois en 2021, et à cette époque-là, l’obtention des visas était assez simple, et je me suis dit, écoute, je me lance à mon compte, j’ai la possibilité de pouvoir travailler à distance, La Turquie, c’est un pays que j’affectionne particulièrement, et notamment Istanbul, que je connaissais déjà quand même pas trop mal. Et je me suis dit, franchement, c’est l’occasion de tenter.
C’est la première fois que je m’expatriais. J’ai beaucoup voyagé en Europe, mais voilà, c’était la première fois vraiment que je partais vivre à l’étranger. Et voilà, c’est comme ça que je suis arrivée en Turquie. J’ai retrouvé mes amis franco-turcs et j’ai découvert de très belles personnes, donc des Turcs également. Donc voilà.
Tu fais pas mal d’aller-retours pour le boulot puisque tes partenaires sont en France. Et puis un jour, tu vas croiser une petite annonce. Le petit journal recherche quelqu’un pour Istanbul. Tu te dis ça pourrait bien être pour moi. Et puis l’aventure va commencer en septembre dernier.
Tu t’installes donc à Istanbul. Alors un mot sur cette ville dense de 20 millions d’habitants. Comment tu pourrais la décrire à nos auditeurs ? C’est une ville qui est vraiment très particulière, beaucoup de gens y vont pour visiter et reviennent et gardent un souvenir d’Istanbul. C’est une ville qui vous marque de par sa culture, la diversité de la culture.
Istanbul, c’est presque 20 millions d’habitants, c’est une mégalopole qui est immense, qui est entre le continent asiatique et européen, ce qui n’est quand même pas rien. et il y a une diversité culturelle. Vous êtes sur la rive européenne, vous avez des quartiers qui sont assez occidentaux, vous partez sur la rive asiatique, vous allez retrouver des quartiers très traditionnels et très typiques turcs. Je trouve que vraiment d’un quartier à l’autre, à Istanbul, les atmosphères sont très marquées. Comme je disais, dans d’autres grandes capitales, par exemple Paris, d’un arrondissement à l’autre, vous n’avez pas les mêmes ambiances.
mais ça reste quand même l’Europe, alors qu’à Istanbul, c’est vraiment très marqué, c’est ça que j’apprécie, c’est vraiment cette diversité, que ce soit culturelle ou aussi avec les gens, je veux dire aussi au niveau des cultures, c’est incroyable. Et culturellement, tout ce qui est, on va dire musée, tout ce qui touche à la culture, les expositions, il y a vraiment un choix, mais très varié, et je pense que chacun peut y trouver son compte, peu importe la culture, l’ethnie, la nationalité. très très riche. Et tu m’as dit que le peuple était très accueillant, c’était une particularité. Tout à fait.
C’est vrai qu’en arrivant en Turquie, j’ai trouvé vraiment un accueil qui était assez époustouflant, si je puis dire. J’ai quand même beaucoup voyagé en Europe. J’ai aussi trouvé dans d’autres pays un accueil très très chaleureux. Mais c’est vrai que vraiment en Turquie, les gens ont un sourire, ils vous accueillent. On ne s’en fiche d’où vous venez, de la nationalité, de la religion.
ou pas. Il y a vraiment cette question de partage. Les gens aiment partager, aiment vous découvrir, vous posent des questions, s’intéressent réellement à vous. Et ça, ça m’a aussi beaucoup plu et ça a beaucoup facilité aussi mon intégration à Istanbul. Si on s’arrête un peu sur la rive européenne, quel quartier peux-tu me décrire ?
Les noms des quartiers ? Alors sur la rive européenne, le quartier où j’habite c’est Djiangir, c’est un quartier qui est assez connu pour les expatriés, c’est vrai qu’il y a beaucoup d’expatriés qui vivent à Djiangir, signature bien sûr, et c’est à côté de Taksim, donc Taksim qui est quand même très connu, c’est là où vous avez aussi beaucoup d’institutions françaises, et après on n’est pas très loin sur la rive européenne, vous avez tous les monuments type Galata. qui est à la fin de la rue Mistiklal-Jadessin, et vous avez les fameux palais Topkapı, Dolmache, on a les fameuses mosquées aussi, qui sont très connues, donc là qui vont être de l’autre côté vers Fatih, Sultanahmet. Donc voilà, vous avez vraiment divers quartiers, après si vous partez plus de l’autre côté, vous avez Bebek, Arnavutkoy, qui sont là des quartiers plus, comment dire, c’est là où on va dire l’élite turque habite, donc il y a de quoi sortir aussi, mais voilà, c’est des quartiers plus, comment dire, où les gens, voilà, c’est plus calme, si je puis dire. Et puis je vais faire une question de franco-français.
Comment on mange et on boit en Turquie ? C’est bon tout ça ? Alors oui, la nourriture, voilà, en tant que Française, je peux… Alors il faut que je le dise quand même, il y a certaines choses qui manquent, type le fromage. Le fromage en Turquie, c’est pas forcément ce qu’il y a de mieux.
Mais non, de manière générale, en Turquie, on mange très bien. Moi, je trouve que les fruits et les légumes sont vraiment très, très bons. Vous avez du poisson, de la viande. Il y a quand même une variété pour avoir visiter d’autres pays, je trouve que là le choix est quand même assez varié. Et puis voilà, alors c’est de la cuisine qui est assez simple, mais voilà, on peut vraiment manger de tout.
Puis vous avez aussi des restaurants de la cuisine du monde, si vous avez envie de manger français, moi j’ai un ami qui a une brasserie française, belge-française à Pera. Si vous voulez manger chez moi, vous pouvez. Enfin voilà, ça reste quand même… c’est Istanbul, donc voilà, vous pouvez trouver de tout. Mais pour la nourriture turque, non, c’est très très bon.
Et puis alors, qu’est-ce qu’on boit ? En Turquie, on boit du raki, qui est quand même la boisson alcoolisée, j’entends, nationale. Sinon, vous avez l’ayran, qui est une boisson qui est froide, à base de yaourt, qu’on mange aussi avec les meze et puis les zubal kebab, par exemple. Et après, il y a de la bière, on trouve du vin turc aussi. La bière est turque, vous avez la Efes, par exemple, qui est très connue.
Donc voilà, il y a de quoi trouver son compte. C’est terrible Sarah, ça vient de m’ouvrir l’appétit, c’est un truc de dingue. Il faut aller à Istanbul. On va parler un peu boulot quand même. Direction l’édition Istanbul, le petit journal.
Donc tu t’en occupes depuis quelques mois maintenant. Est-ce qu’on a une idée du nombre de Français qui vivent en expatriation dans ce pays ? Alors on est à peu près les chiffres que j’avais, qui vivent en Turquie. Donc majoritairement répartis, comme je disais, sur Istanbul, Izmir et Ankara, un petit peu à Bursa aussi. Parce qu’à Bursa, il y a une très grande structure, une très grosse usine de Renault.
Donc il y a aussi des Français qui sont installés là-bas. Mais voilà, pour vraiment cibler, c’est ces trois grosses villes-là. Et alors pour tous ces Français qui sont établis en Turquie, de quoi tu parles dans les pages de l’édition locale ? Alors, au niveau des sujets, donc j’essaie vraiment de varier, ça va être principalement tout ce qui touche à la culture. Donc la culture, ça va être les évènements, qu’est-ce que proposent nos institutions françaises, donc par exemple l’Institut français, les écoles également, parce qu’on a quand même beaucoup d’écoles françaises en Turquie.
Donc voilà, c’est relayer aussi, être un point de relais pour ces institutions-là, et puis également sur ce qui se passe en Turquie, donc de manière culturelle et puis éducationnelle aussi. L’objectif c’est vraiment de pouvoir proposer un contenu à diverses personnes, parce que notre lectorat est vraiment varié, on a des français, on a des franco-turcs, on a des turcophiles aussi, qui s’intéressent vraiment à la France. Donc le but c’est de parler de la Turquie, mais aussi de pouvoir faire le lien avec la France. qu’est-ce qui se passe en France qui peut faire lien avec la Turquie, les relations franco-turques également. Voilà, c’est principalement les axes que j’essaye d’aborder et que ça puisse convenir à des gens qui sont installés en Turquie, par exemple depuis 20 ans, et à des nouveaux arrivants aussi.
Voilà, pour que ça puisse convenir à tout le monde. Eh bien, nouvelle vie, t’es heureuse de cette nouvelle aventure du coup ? Emblée, tout à fait. C’est vrai que la vie à Istanbul me correspond énormément. J’ai vécu dans d’autres grandes villes, notamment en France, mais c’est vrai qu’Istanbul, c’est une ville qui est magnifique.
Vraiment, j’ai posé mes valises et j’espère que j’y resterai pour un bon bout de temps. Néanmoins, tu gardes quand même un peu le contact avec l’actualité française. Tu l’as su à distance ou lorsqu’on a pris un peu de kilomètres entre son pays natal et son pays d’expatriation, c’est moins une inquiétude, un quotidien ? Alors effectivement, je suis toujours l’actualité. De part aussi, mon activité avec le petit journal, je me sens quand même concernée.
Mais c’est vrai que quand je suis en Turquie, je me sens géographiquement plus éloignée, mais j’essaye de me tenir informée. Et voilà, c’est vrai que ce qui se passe aussi en France, il y a des choses qui peuvent être un peu angoissantes ou quoi. Donc c’est vrai que par moment, on se dit, allez, maintenant, je suis dans un autre pays. J’essaye un peu de prendre prendre du large. Mais non, je continue de m’informer, notamment via des podcasts aussi.
Voilà, c’est la manière dont se consomment les actualités, c’est plutôt via des podcasts. Et bien, merci beaucoup, Sarah, d’avoir présenté cette édition Istanbul à nos auditeurs. C’est le podcast 2324. Il est disponible sur le site de la radio, sur lepetitjournal.com et sur toutes les plateformes. Au plaisir de te retrouver.
À bientôt, avec plaisir.
francaisdanslemonde.fr.
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