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Journalisme et passion : Bénédicte Mezeix à Varsovie

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Bénédicte Mezeix dirige la rédaction "Lepetitjournal.com" de Varsovie en Pologne

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Dans cet épisode de Francaisdanslemonde.Fr, Gauthier Seys nous emmène en Pologne pour rencontrer Bénédicte Mezeix, directrice de l’édition Pologne pour lepetitjournal.com. Mais qu’est-ce qui pousse une journaliste française à s’établir au bord de la mer Baltique, loin de ses rêves d’enfance de travailler pour Arte ? Bénédicte nous raconte son parcours, depuis ses débuts en Auvergne jusqu’à sa carrière dans le journalisme à Paris, en passant par un voyage de presse qui a changé sa vie à jamais. Avec passion, elle partage ses impressions sur la Pologne, un pays qui l’a fascinée par sa résilience et son histoire complexe.

Bénédicte Mezeix est une journaliste française originaire de l’Auvergne, qui a toujours rêvé de réaliser des documentaires. Après avoir débuté sa carrière à Paris, elle a travaillé pour des chaînes prestigieuses comme France 2 et France 5. Cependant, l’arrivée de la téléréalité a bouleversé le paysage médiatique, rendant son travail précaire et l’amenant à repenser sa carrière. C’est en 2010 qu’elle découvre la Pologne, un pays qui résonne profondément avec ses aspirations personnelles et professionnelles. Aujourd’hui, elle dirige l’édition Varsovie du Petit Journal, où elle a trouvé une nouvelle liberté journalistique.

L’épisode explore en profondeur la vie en Pologne, un pays souvent mal compris et sous-estimé. Bénédicte partage ses observations sur la culture polonaise, la résilience de ses habitants et leur perception du rôle de la Pologne en tant que rempart de l’Europe. Elle aborde également les défis et les opportunités auxquels font face les expatriés français dans ce pays, soulignant la diversité et le dynamisme de la communauté française en Pologne. À travers son témoignage, Bénédicte espère changer les perceptions et inspirer d’autres à découvrir la richesse de la culture polonaise.
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Pour lire l’édition « Pologne » :
https://lepetitjournal.com/varsovie

Pour entrer en contact avec Bénédicte :
https://www.linkedin.com/in/benedictemezeix/
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Podcast n°2111 (Février 2024) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr, 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts « Expat » en installant l’application mobile gratuite.
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Chapitrage de l’épisode :

00:00:00 – Introduction au podcast
00:00:30 – Présentation de Bénédicte
00:01:52 – Les débuts de Bénédicte au journalisme en Auvergne
00:02:32 – Premières expériences professionnelles à France 2 et France 5
00:03:08 – L’impact de la téléréalité sur le journalisme
00:04:00 – Découverte de la Pologne et coup de cœur pour Gdansk
00:06:12 – Image de la Pologne et résilience des Polonais
00:08:18 – Réactions en Pologne lors du début de la guerre en Ukraine
00:09:32 – Retour au journalisme avec lepetitjournal.com
00:10:40 – Liberté éditoriale au sein du Petit Journal
00:11:42 – Implication dans la formation des jeunes journalistes
00:13:12 – Dynamisme de la communauté française en Pologne
00:14:50 – Conclusion et remerciements
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Transcription de l’épisode :

Francaisdanslemonde.Fr, la première plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Bienvenue sur notre podcast, je suis Gautier Seyss et j’ai le plaisir de vous emmener en Pologne. On part retrouver Bénédicte Mézex dans le cadre du partenariat avec lepetitjournal.com. Comment on dit bonjour en polonais, Bénédicte ? Dzień dobry, bonjour Gautier, mais on peut aussi dire Witam.
Alors c’est un petit peu décrié par les personnes qui sont très académiques, mais Dzień dobry, ça marche. Enchanté, content de faire ta connaissance dans le cadre du partenariat avec lepetitjournal.com. J’ai le plaisir de faire le tour du monde des rédactions. Voilà la directrice de l’édition Pologne que l’on va interviewé pour ces dix prochaines minutes. Bénédicte, toi tu es originaire du centre de la France, Versailles, Géto, Rix, d’où un peu ton nom de famille aussi, raconte-moi un peu ses origines.
Exactement. Moi, je suis née en Auvergne. Vraiment, j’ai vécu au pied du plateau de Jargovi. Quand je dis au pied, vraiment, j’ouvre ma fenêtre, je le vois. Le lieu de la bataille ouverts Saint-Géthorique, ça a remis à sa place Jules César.
C’est tout un symbole. Et je vivais aussi pendant mon enfance, pas très loin de là où vivait l’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing. Alors tu fais tes études en Auvergne à Clermont-Ferrand, puis étant donné que tu veux travailler dans le journalisme direction Paris, ton rêve c’est de faire des documentaires pour Arte, ça c’est tu te dis je veux faire ça dans ma vie. Oui, c’est ça. Et en plus, ça a commencé super tôt.
Bon, il n’y avait pas Arte quand j’étais petite, mais je me nourrissais à envoyer spécial. Je prenais des notes, tu vois, dans ma petite ville de province. J’étais abonnée à plein de journaux. Je regardais comment les journalistes écrivaient. Je recopiais leurs lancements à la télévision.
C’est comme ça aussi que j’ai découvert la révolution Solidarność. Tu vois, j’étais vraiment toute petite. Mais c’était vraiment une vocation, et donc oui, je suis partie dans la région parisienne pour faire des études de sociologie, pour faire un DESS de sociologie, parce que c’était important pour moi d’avoir une vision globale. C’est le journalisme qui m’intéressait, mais ce que j’aimais dans le documentaire, c’était à la fois ce ton où tu fais du journalisme narratif, et en même temps, tu t’effaces toi pour faire parler les autres. Voilà, c’était cette double casquette qui me plaisait.
Tu vas bosser pour France 2, pour France 5, au début tout se passe bien, c’est exactement comme dans tes rêves. Quand j’arrive, si tu veux, à la cantine de France 2, je me retrouve justement avec les deux présentateurs d’Envoyé Spécial. Je me retrouve avec Patrice Drevet qui présente la météo à ce moment-là, à la fin des années 90. Mais moi qui me fascinais avec le mini-journal, d’un seul coup, je me retrouve devant toutes mes icônes. Et là, c’est un peu dur parce que tu travailles pendant des années, tu nourris ton rêve et le jour où tu y es, ou gloups, c’est un peu la douche froide.
Donc bon, j’ai mené ma barque, comme tu l’expliquais, je suis après passée à France 5, aux écrans du savoir, qui était vraiment un but pour moi parce que c’était une très belle émission avec énormément de contenu. Mais malheureusement pour moi, ça arrive dans la vie, la téléréalité est arrivée très vite avec le loft et D’un seul coup, ça a vraiment changé la donne dans notre manière de travailler. Les journalistes n’étaient plus employés comme des journalistes, mais on se retrouvait intermittent du spectacle. On ne travaillait plus pour les chaînes de télévision, mais pour des boîtes de production. Donc, peu à peu, en fait, après avoir connu quelques années dorées, on va dire, en vivant mon rêve, Très vite, j’ai connu la précarité et la recherche de piges, de contrats, de CDD qui s’enchaînaient.
Mon travail s’est vraiment précarisé peu à peu et c’est en 2010, en fait, un peu à bout de souffle que j’ai commencé à me poser des questions et à me dire, tiens, ce serait bien que je parte à l’étranger. Et c’est à ce moment-là que j’ai reçu une proposition pour partir en Pologne pour un voyage de presse. Je suis arrivée donc le 8 mars 2010, dans le nord de la Pologne, dans la région de Gdansk, au bord de la mer Baltique. Et c’est là que mon histoire polonaise a commencé. On peut dire que, pour le coup, vivre en Pologne aujourd’hui, c’est vraiment le fruit d’un coup de cœur.
Cette mer Baltique, ce décor, ça t’a parlé, ça a eu un écho en toi ? Oui parce qu’en fait il faut remonter encore dans les années 90 et j’avais fait du russe au lycée, j’étais partie en Russie et j’avais un petit peu passé de temps à Saint-Pétersbourg. Et vraiment, c’est bête, c’est un petit peu, tu sais, des rêves d’adolescent attardés. Mais quand j’ai quitté Saint-Pétersbourg, j’ai eu cette impression, mais vraiment, comme si c’était écrit que je ferais ma vie au bord de la Baltique. C’est drôle, ça.
Et c’était en 1993, et du temps a passé et je l’ai oublié, mais j’ai écrit des textes qui sont restés. Et puis, à des moments plus difficiles de ma vie, j’ai ressorti ces textes, j’ai continué à travailler dessus, donc Saint-Pétersbourg était toujours en filigrane, un peu dans un coin de ma tête. Et quand je suis arrivée en Pologne, que j’ai vu la mer Baltique gelée, dans une ville qui s’appelle Sopot, qui est un petit peu notre Deauville à nous, avec sa grande jetée en bois, qui est l’une des plus grandes d’Europe, il y avait des stalactites qui tombaient justement sous la jetée. Quand j’ai vu ce pays construit sur des ruines mais avec une telle force, j’ai retrouvé moi ce qui me plaît dans cette âme slave de ce coin-là, de l’Europe, cette rudesse qui en même temps cache une immense humanité. Alors justement, on a à nous des images d’épinal.
Alors tous les Français que j’interviewe au quatre coins du monde, il y a toujours en France un avis sur tout et une image sur tous les pays du monde. La Pologne, il y a un certain nombre d’images un peu négatives, on va être honnête, qui sont évidemment fausses. Toi, quand tu es arrivé, tu as été fasciné par le pays. Tu dis, fasciné par les gens surtout. Ils ont cette phrase, je l’ai notée, mais je suis sûr que ce n’est pas la bonne.
Polak Polaski, on dit. Non, Polak Potrafi. Polonais peuvent. Et alors, ce Polak Potrafi, ça veut dire que lorsque la porte est fermée, tu rentres par la fenêtre, tu vois, c’est un pays… Donc la Pologne a disparu de la carte plusieurs fois dans son histoire, elle a été rayée volontairement de la carte. Quand Hitler a envahi la Pologne par le corridor de Danzig, Vraiment, la Pologne venait juste de retrouver son intégrité et une nouvelle fois, elle est à nouveau rayée.
Hitler a vraiment voulu aussi rayer les Polonais également de la carte, a transformé ce pays, qui est pourtant un des pays majeurs dans l’histoire de l’Europe, en cimetière à ciel ouvert. Tout ça, c’est un traumatisme extrêmement profond pour les Polonais. Et ça a fait des Polonais un peuple très résilient, du coup. Oui, résilient, mais en même temps méfiant. Donc ça explique aussi leur protectionnisme.
Je ne l’excuse pas, je l’explique. Il y a peut-être un petit conservatisme un peu fort parfois. Voilà, et aussi ils se considèrent, tu vois, quand tu regardes les frontières avec l’Ukraine, le Bélarus, ils se considèrent vraiment comme le rempart de l’Europe. Donc, je pense que les Polonais sont un peuple très fier et avec une grande moralité. ils ont une notion du bien qui n’est peut-être pas la nôtre, mais pour eux, faire le bien est important.
Donc, je pense que quand ils veulent protéger, par exemple, les frontières orientales de l’Europe, ils le font en se disant, voilà, c’est pour éviter qu’il y ait des assauts ou un afflux de terrorisme ou des choses comme ça. Voilà, ils l’expliquent de cette manière. Quand tu discutes avec des gens, par exemple en soirée, et que tu as ce genre de débat, ils l’expliquent ainsi. D’accord. Alors, le 24 février 2022, on s’en souvient tous, lancement de l’offensive et de la guerre en Ukraine.
Toi, tu es en Pologne à ce moment-là. Ces deux visions de ce début de guerre, si on est en France ou si en Pologne, on ne le vit pas pareil. Non, pas du tout. Et en plus, on s’était préparé. On le sentait.
Nous, à la maison, mon compagnon est polonais. On en parlait depuis plusieurs mois. Et en décembre, On évoquait régulièrement la possibilité, enfin, quand on suivait l’actualité. Je ne dis pas que c’était évident, mais il y avait des signes annonciateurs. Aujourd’hui…
Pardon, vas-y, je t’ai copié. Et tu me disais ? Non, je disais juste que le 24 février, le réveil a été plus difficile que les autres jours parce que c’est devenu réel. Aujourd’hui, au moment où on se parle, tu es partagée entre Varsovie et Triville, au bord de la mer Baltique. Alors tu vis ton rêve, du coup.
Exactement, exactement. Au moment où je te parle, je vois la mer, elle est un petit peu grise mais oui, oui, oui. Tu es revenue à ce métier de journaliste grâce au Petit Journal. Tu m’as dit texto merci Hervé, le patron lepetitjournal.com qui te permet aujourd’hui de faire ce métier que tu aimes puisque tu as une grande liberté pour intervenir sur l’édition Varsovie. Tu retrouves le journaliste que tu aimes.
Oui, exactement. Oui, j’ai énormément de gratitude envers Hervé déjà parce que je trouve qu’il a créé il y a plus de 20 ans un projet extraordinaire. Et vraiment, c’était novateur, c’était au tout début d’Internet et il a su prendre le virage et évoluer en même temps que l’Internet. Puisque aujourd’hui, le petit journal n’a jamais été aussi fort. 74 éditions dans le monde.
Je trouve que c’est vraiment un outil remarquable. Et ce que je trouve d’autant plus remarquable, c’est qu’il nous laisse à chacun une très grande liberté. C’est-à-dire que ce n’est pas évident quand tu as créé un bébé, après d’en confier des bouts aux autres. Et c’est là que je l’admire, parce qu’il nous laisse libre à chacun de construire notre édition comme nous le souhaitons. Et moi, il m’a laissé, par exemple, l’ouvrir à l’ensemble de la Pologne.
parce que c’était important qu’après le Covid, puisque moi j’ai débuté au Petit Journal en décembre de 2021, c’était important pour moi de répondre aux besoins de tous les francophones sur le territoire. Je dis bien les francophones parce qu’on est lu par des Français, par des binationaux, mais également énormément de francophones. Et la guerre en Ukraine a aussi rebattu les cartes au niveau de nos audiences. puisque j’en ai fait un média vraiment généraliste qui décrypte énormément l’actualité, et donc étant sur le terrain, dans les premiers temps de la guerre en Ukraine, c’est vrai qu’il y avait des informations, on était dans les premiers à les sortir, et donc c’était important pour moi d’être vraiment au plus près de ce qui se passait. Par exemple, tu vois quand il y avait les passages de frontières sur la frontière orientale, c’était important de donner en temps réel quel poste aux frontières passait le plus rapidement, à quel endroit tu avais de l’aide humanitaire, etc.
Et grâce à tout cela, et également aux contributeurs, aux gens qui nous ont aidés, qui nous aident quotidiennement dans ce travail, On a gagné une audience qui est non seulement polonaise, mais qui touche aussi, je le sais, des Ukrainiens, des Belarus qui sont installés en Pologne et qui nous lisent pour trouver une information, j’allais dire, différente. Et alors on va saluer au passage aussi les stagiaires qui font partie de la rédaction parce que tu te sens comme avoir une mission envers eux sur l’enseignement du journalisme, vérifier ses informations, les. Sources, etc. Oui, c’est important parce que moi, on m’a tendu la main. Quand j’étais jeune étudiante ou jeune stagiaire ou quand je débutais dans les métiers, j’ai été formée grâce à des gens, parfois maladroitement.
Ce n’était pas le pays des bisounours. J’ai été parfois formée à la dure, mais je suis reconnaissante à chacun de ce qu’il m’a appris. Et pour moi, c’est important justement de prendre des petits stagiaires qui viennent de formations polonaises, parce qu’en Pologne, les stages ne sont pas encore très populaires. Et donc, j’aime beaucoup avoir des étudiants qui viennent de ce qu’on appelle les philologies romanes. Je les forme au journalisme, on fait de l’éthique, je leur apprends à reconnaître les fake news.
Et c’est un peu, tu sais, c’est en faisant qu’on apprend. Voilà, et j’espère qu’après avoir passé ces quelques semaines au Petit Journal, ils sont plus à même de reconnaître une bonne information d’une mauvaise information, de revoir les. Sources, etc. Dernière chose, aujourd’hui, on a entre 5 000 et 10 000 Français qui vivent en Pologne. Ils ne vivent pas tous à Varsovie, c’est assez disséminé dans les villes, dans les campagnes.
Beaucoup, ils sont par amour avec un conjoint qui peut être polonais. C’est une communauté qui vit, qui se rassemble, qui se réseaute. Tout à fait, c’est vraiment une communauté extrêmement dynamique. Alors, il y a des gens qui sont arrivés en Pologne dans les années 70 et qui ne sont jamais partis. Il y en a qui sont arrivés récemment malgré la guerre en Ukraine.
Mais dans tous les cas, c’est une communauté extrêmement dynamique. super, super, super hétérogène. Mais vraiment, il n’y a pas un profil qui ressemble à l’autre. Alors bien évidemment, il y a ces groupes de Français qui sont des entrepreneurs que tu retrouves dans les soirées business organisées par les chambres de commerce, mais tu as aussi toute une communauté qui n’est pas forcément identifiée sur les registres des Français résidant à l’étranger par exemple, mais qui va se retrouver dans des associations, qui va se retrouver par exemple sur d’autres aspects comme la culture, enfin voilà. Donc c’est une communauté très riche, très plurielle, qui ne se rassemble pas forcément autour de la langue française aussi, ça c’est très important.
Eh bien, Bénédicte, merci. En tout cas, en entendant ta voix, la passion. Et ça, je les repère, ça n’a pas de prix. En tout cas, j’espère que je vous aurais fait aimer la Pologne. C’est réussi, me concernant en tout cas.
Merci pour ce témoignage. Évidemment, je vous invite à découvrir l’édition Varsovie dans lepetitjournal.com. Au plaisir de te retrouver, puisque maintenant que nous sommes partenaires, on aura l’occasion de revenir régulièrement dans ce beau pays. Merci beaucoup, Gauthier. À très bientôt.
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Bénédicte Mezeix dirige la rédaction "Lepetitjournal.com" de Varsovie en Pologne

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Dans cet épisode de Francaisdanslemonde.Fr, Gauthier Seys nous emmène en Pologne pour rencontrer Bénédicte Mezeix, directrice de l’édition Pologne pour lepetitjournal.com. Mais qu’est-ce qui pousse une journaliste française à s’établir au bord de la mer Baltique, loin de ses rêves d’enfance de travailler pour Arte ? Bénédicte nous raconte son parcours, depuis ses débuts en Auvergne jusqu’à sa carrière dans le journalisme à Paris, en passant par un voyage de presse qui a changé sa vie à jamais. Avec passion, elle partage ses impressions sur la Pologne, un pays qui l’a fascinée par sa résilience et son histoire complexe.

Bénédicte Mezeix est une journaliste française originaire de l’Auvergne, qui a toujours rêvé de réaliser des documentaires. Après avoir débuté sa carrière à Paris, elle a travaillé pour des chaînes prestigieuses comme France 2 et France 5. Cependant, l’arrivée de la téléréalité a bouleversé le paysage médiatique, rendant son travail précaire et l’amenant à repenser sa carrière. C’est en 2010 qu’elle découvre la Pologne, un pays qui résonne profondément avec ses aspirations personnelles et professionnelles. Aujourd’hui, elle dirige l’édition Varsovie du Petit Journal, où elle a trouvé une nouvelle liberté journalistique.

L’épisode explore en profondeur la vie en Pologne, un pays souvent mal compris et sous-estimé. Bénédicte partage ses observations sur la culture polonaise, la résilience de ses habitants et leur perception du rôle de la Pologne en tant que rempart de l’Europe. Elle aborde également les défis et les opportunités auxquels font face les expatriés français dans ce pays, soulignant la diversité et le dynamisme de la communauté française en Pologne. À travers son témoignage, Bénédicte espère changer les perceptions et inspirer d’autres à découvrir la richesse de la culture polonaise.
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Pour lire l’édition « Pologne » :
https://lepetitjournal.com/varsovie

Pour entrer en contact avec Bénédicte :
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Chapitrage de l’épisode :

00:00:00 – Introduction au podcast
00:00:30 – Présentation de Bénédicte
00:01:52 – Les débuts de Bénédicte au journalisme en Auvergne
00:02:32 – Premières expériences professionnelles à France 2 et France 5
00:03:08 – L’impact de la téléréalité sur le journalisme
00:04:00 – Découverte de la Pologne et coup de cœur pour Gdansk
00:06:12 – Image de la Pologne et résilience des Polonais
00:08:18 – Réactions en Pologne lors du début de la guerre en Ukraine
00:09:32 – Retour au journalisme avec lepetitjournal.com
00:10:40 – Liberté éditoriale au sein du Petit Journal
00:11:42 – Implication dans la formation des jeunes journalistes
00:13:12 – Dynamisme de la communauté française en Pologne
00:14:50 – Conclusion et remerciements
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Transcription de l’épisode :

Francaisdanslemonde.Fr, la première plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Bienvenue sur notre podcast, je suis Gautier Seyss et j’ai le plaisir de vous emmener en Pologne. On part retrouver Bénédicte Mézex dans le cadre du partenariat avec lepetitjournal.com. Comment on dit bonjour en polonais, Bénédicte ? Dzień dobry, bonjour Gautier, mais on peut aussi dire Witam.
Alors c’est un petit peu décrié par les personnes qui sont très académiques, mais Dzień dobry, ça marche. Enchanté, content de faire ta connaissance dans le cadre du partenariat avec lepetitjournal.com. J’ai le plaisir de faire le tour du monde des rédactions. Voilà la directrice de l’édition Pologne que l’on va interviewé pour ces dix prochaines minutes. Bénédicte, toi tu es originaire du centre de la France, Versailles, Géto, Rix, d’où un peu ton nom de famille aussi, raconte-moi un peu ses origines.
Exactement. Moi, je suis née en Auvergne. Vraiment, j’ai vécu au pied du plateau de Jargovi. Quand je dis au pied, vraiment, j’ouvre ma fenêtre, je le vois. Le lieu de la bataille ouverts Saint-Géthorique, ça a remis à sa place Jules César.
C’est tout un symbole. Et je vivais aussi pendant mon enfance, pas très loin de là où vivait l’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing. Alors tu fais tes études en Auvergne à Clermont-Ferrand, puis étant donné que tu veux travailler dans le journalisme direction Paris, ton rêve c’est de faire des documentaires pour Arte, ça c’est tu te dis je veux faire ça dans ma vie. Oui, c’est ça. Et en plus, ça a commencé super tôt.
Bon, il n’y avait pas Arte quand j’étais petite, mais je me nourrissais à envoyer spécial. Je prenais des notes, tu vois, dans ma petite ville de province. J’étais abonnée à plein de journaux. Je regardais comment les journalistes écrivaient. Je recopiais leurs lancements à la télévision.
C’est comme ça aussi que j’ai découvert la révolution Solidarność. Tu vois, j’étais vraiment toute petite. Mais c’était vraiment une vocation, et donc oui, je suis partie dans la région parisienne pour faire des études de sociologie, pour faire un DESS de sociologie, parce que c’était important pour moi d’avoir une vision globale. C’est le journalisme qui m’intéressait, mais ce que j’aimais dans le documentaire, c’était à la fois ce ton où tu fais du journalisme narratif, et en même temps, tu t’effaces toi pour faire parler les autres. Voilà, c’était cette double casquette qui me plaisait.
Tu vas bosser pour France 2, pour France 5, au début tout se passe bien, c’est exactement comme dans tes rêves. Quand j’arrive, si tu veux, à la cantine de France 2, je me retrouve justement avec les deux présentateurs d’Envoyé Spécial. Je me retrouve avec Patrice Drevet qui présente la météo à ce moment-là, à la fin des années 90. Mais moi qui me fascinais avec le mini-journal, d’un seul coup, je me retrouve devant toutes mes icônes. Et là, c’est un peu dur parce que tu travailles pendant des années, tu nourris ton rêve et le jour où tu y es, ou gloups, c’est un peu la douche froide.
Donc bon, j’ai mené ma barque, comme tu l’expliquais, je suis après passée à France 5, aux écrans du savoir, qui était vraiment un but pour moi parce que c’était une très belle émission avec énormément de contenu. Mais malheureusement pour moi, ça arrive dans la vie, la téléréalité est arrivée très vite avec le loft et D’un seul coup, ça a vraiment changé la donne dans notre manière de travailler. Les journalistes n’étaient plus employés comme des journalistes, mais on se retrouvait intermittent du spectacle. On ne travaillait plus pour les chaînes de télévision, mais pour des boîtes de production. Donc, peu à peu, en fait, après avoir connu quelques années dorées, on va dire, en vivant mon rêve, Très vite, j’ai connu la précarité et la recherche de piges, de contrats, de CDD qui s’enchaînaient.
Mon travail s’est vraiment précarisé peu à peu et c’est en 2010, en fait, un peu à bout de souffle que j’ai commencé à me poser des questions et à me dire, tiens, ce serait bien que je parte à l’étranger. Et c’est à ce moment-là que j’ai reçu une proposition pour partir en Pologne pour un voyage de presse. Je suis arrivée donc le 8 mars 2010, dans le nord de la Pologne, dans la région de Gdansk, au bord de la mer Baltique. Et c’est là que mon histoire polonaise a commencé. On peut dire que, pour le coup, vivre en Pologne aujourd’hui, c’est vraiment le fruit d’un coup de cœur.
Cette mer Baltique, ce décor, ça t’a parlé, ça a eu un écho en toi ? Oui parce qu’en fait il faut remonter encore dans les années 90 et j’avais fait du russe au lycée, j’étais partie en Russie et j’avais un petit peu passé de temps à Saint-Pétersbourg. Et vraiment, c’est bête, c’est un petit peu, tu sais, des rêves d’adolescent attardés. Mais quand j’ai quitté Saint-Pétersbourg, j’ai eu cette impression, mais vraiment, comme si c’était écrit que je ferais ma vie au bord de la Baltique. C’est drôle, ça.
Et c’était en 1993, et du temps a passé et je l’ai oublié, mais j’ai écrit des textes qui sont restés. Et puis, à des moments plus difficiles de ma vie, j’ai ressorti ces textes, j’ai continué à travailler dessus, donc Saint-Pétersbourg était toujours en filigrane, un peu dans un coin de ma tête. Et quand je suis arrivée en Pologne, que j’ai vu la mer Baltique gelée, dans une ville qui s’appelle Sopot, qui est un petit peu notre Deauville à nous, avec sa grande jetée en bois, qui est l’une des plus grandes d’Europe, il y avait des stalactites qui tombaient justement sous la jetée. Quand j’ai vu ce pays construit sur des ruines mais avec une telle force, j’ai retrouvé moi ce qui me plaît dans cette âme slave de ce coin-là, de l’Europe, cette rudesse qui en même temps cache une immense humanité. Alors justement, on a à nous des images d’épinal.
Alors tous les Français que j’interviewe au quatre coins du monde, il y a toujours en France un avis sur tout et une image sur tous les pays du monde. La Pologne, il y a un certain nombre d’images un peu négatives, on va être honnête, qui sont évidemment fausses. Toi, quand tu es arrivé, tu as été fasciné par le pays. Tu dis, fasciné par les gens surtout. Ils ont cette phrase, je l’ai notée, mais je suis sûr que ce n’est pas la bonne.
Polak Polaski, on dit. Non, Polak Potrafi. Polonais peuvent. Et alors, ce Polak Potrafi, ça veut dire que lorsque la porte est fermée, tu rentres par la fenêtre, tu vois, c’est un pays… Donc la Pologne a disparu de la carte plusieurs fois dans son histoire, elle a été rayée volontairement de la carte. Quand Hitler a envahi la Pologne par le corridor de Danzig, Vraiment, la Pologne venait juste de retrouver son intégrité et une nouvelle fois, elle est à nouveau rayée.
Hitler a vraiment voulu aussi rayer les Polonais également de la carte, a transformé ce pays, qui est pourtant un des pays majeurs dans l’histoire de l’Europe, en cimetière à ciel ouvert. Tout ça, c’est un traumatisme extrêmement profond pour les Polonais. Et ça a fait des Polonais un peuple très résilient, du coup. Oui, résilient, mais en même temps méfiant. Donc ça explique aussi leur protectionnisme.
Je ne l’excuse pas, je l’explique. Il y a peut-être un petit conservatisme un peu fort parfois. Voilà, et aussi ils se considèrent, tu vois, quand tu regardes les frontières avec l’Ukraine, le Bélarus, ils se considèrent vraiment comme le rempart de l’Europe. Donc, je pense que les Polonais sont un peuple très fier et avec une grande moralité. ils ont une notion du bien qui n’est peut-être pas la nôtre, mais pour eux, faire le bien est important.
Donc, je pense que quand ils veulent protéger, par exemple, les frontières orientales de l’Europe, ils le font en se disant, voilà, c’est pour éviter qu’il y ait des assauts ou un afflux de terrorisme ou des choses comme ça. Voilà, ils l’expliquent de cette manière. Quand tu discutes avec des gens, par exemple en soirée, et que tu as ce genre de débat, ils l’expliquent ainsi. D’accord. Alors, le 24 février 2022, on s’en souvient tous, lancement de l’offensive et de la guerre en Ukraine.
Toi, tu es en Pologne à ce moment-là. Ces deux visions de ce début de guerre, si on est en France ou si en Pologne, on ne le vit pas pareil. Non, pas du tout. Et en plus, on s’était préparé. On le sentait.
Nous, à la maison, mon compagnon est polonais. On en parlait depuis plusieurs mois. Et en décembre, On évoquait régulièrement la possibilité, enfin, quand on suivait l’actualité. Je ne dis pas que c’était évident, mais il y avait des signes annonciateurs. Aujourd’hui…
Pardon, vas-y, je t’ai copié. Et tu me disais ? Non, je disais juste que le 24 février, le réveil a été plus difficile que les autres jours parce que c’est devenu réel. Aujourd’hui, au moment où on se parle, tu es partagée entre Varsovie et Triville, au bord de la mer Baltique. Alors tu vis ton rêve, du coup.
Exactement, exactement. Au moment où je te parle, je vois la mer, elle est un petit peu grise mais oui, oui, oui. Tu es revenue à ce métier de journaliste grâce au Petit Journal. Tu m’as dit texto merci Hervé, le patron lepetitjournal.com qui te permet aujourd’hui de faire ce métier que tu aimes puisque tu as une grande liberté pour intervenir sur l’édition Varsovie. Tu retrouves le journaliste que tu aimes.
Oui, exactement. Oui, j’ai énormément de gratitude envers Hervé déjà parce que je trouve qu’il a créé il y a plus de 20 ans un projet extraordinaire. Et vraiment, c’était novateur, c’était au tout début d’Internet et il a su prendre le virage et évoluer en même temps que l’Internet. Puisque aujourd’hui, le petit journal n’a jamais été aussi fort. 74 éditions dans le monde.
Je trouve que c’est vraiment un outil remarquable. Et ce que je trouve d’autant plus remarquable, c’est qu’il nous laisse à chacun une très grande liberté. C’est-à-dire que ce n’est pas évident quand tu as créé un bébé, après d’en confier des bouts aux autres. Et c’est là que je l’admire, parce qu’il nous laisse libre à chacun de construire notre édition comme nous le souhaitons. Et moi, il m’a laissé, par exemple, l’ouvrir à l’ensemble de la Pologne.
parce que c’était important qu’après le Covid, puisque moi j’ai débuté au Petit Journal en décembre de 2021, c’était important pour moi de répondre aux besoins de tous les francophones sur le territoire. Je dis bien les francophones parce qu’on est lu par des Français, par des binationaux, mais également énormément de francophones. Et la guerre en Ukraine a aussi rebattu les cartes au niveau de nos audiences. puisque j’en ai fait un média vraiment généraliste qui décrypte énormément l’actualité, et donc étant sur le terrain, dans les premiers temps de la guerre en Ukraine, c’est vrai qu’il y avait des informations, on était dans les premiers à les sortir, et donc c’était important pour moi d’être vraiment au plus près de ce qui se passait. Par exemple, tu vois quand il y avait les passages de frontières sur la frontière orientale, c’était important de donner en temps réel quel poste aux frontières passait le plus rapidement, à quel endroit tu avais de l’aide humanitaire, etc.
Et grâce à tout cela, et également aux contributeurs, aux gens qui nous ont aidés, qui nous aident quotidiennement dans ce travail, On a gagné une audience qui est non seulement polonaise, mais qui touche aussi, je le sais, des Ukrainiens, des Belarus qui sont installés en Pologne et qui nous lisent pour trouver une information, j’allais dire, différente. Et alors on va saluer au passage aussi les stagiaires qui font partie de la rédaction parce que tu te sens comme avoir une mission envers eux sur l’enseignement du journalisme, vérifier ses informations, les. Sources, etc. Oui, c’est important parce que moi, on m’a tendu la main. Quand j’étais jeune étudiante ou jeune stagiaire ou quand je débutais dans les métiers, j’ai été formée grâce à des gens, parfois maladroitement.
Ce n’était pas le pays des bisounours. J’ai été parfois formée à la dure, mais je suis reconnaissante à chacun de ce qu’il m’a appris. Et pour moi, c’est important justement de prendre des petits stagiaires qui viennent de formations polonaises, parce qu’en Pologne, les stages ne sont pas encore très populaires. Et donc, j’aime beaucoup avoir des étudiants qui viennent de ce qu’on appelle les philologies romanes. Je les forme au journalisme, on fait de l’éthique, je leur apprends à reconnaître les fake news.
Et c’est un peu, tu sais, c’est en faisant qu’on apprend. Voilà, et j’espère qu’après avoir passé ces quelques semaines au Petit Journal, ils sont plus à même de reconnaître une bonne information d’une mauvaise information, de revoir les. Sources, etc. Dernière chose, aujourd’hui, on a entre 5 000 et 10 000 Français qui vivent en Pologne. Ils ne vivent pas tous à Varsovie, c’est assez disséminé dans les villes, dans les campagnes.
Beaucoup, ils sont par amour avec un conjoint qui peut être polonais. C’est une communauté qui vit, qui se rassemble, qui se réseaute. Tout à fait, c’est vraiment une communauté extrêmement dynamique. Alors, il y a des gens qui sont arrivés en Pologne dans les années 70 et qui ne sont jamais partis. Il y en a qui sont arrivés récemment malgré la guerre en Ukraine.
Mais dans tous les cas, c’est une communauté extrêmement dynamique. super, super, super hétérogène. Mais vraiment, il n’y a pas un profil qui ressemble à l’autre. Alors bien évidemment, il y a ces groupes de Français qui sont des entrepreneurs que tu retrouves dans les soirées business organisées par les chambres de commerce, mais tu as aussi toute une communauté qui n’est pas forcément identifiée sur les registres des Français résidant à l’étranger par exemple, mais qui va se retrouver dans des associations, qui va se retrouver par exemple sur d’autres aspects comme la culture, enfin voilà. Donc c’est une communauté très riche, très plurielle, qui ne se rassemble pas forcément autour de la langue française aussi, ça c’est très important.
Eh bien, Bénédicte, merci. En tout cas, en entendant ta voix, la passion. Et ça, je les repère, ça n’a pas de prix. En tout cas, j’espère que je vous aurais fait aimer la Pologne. C’est réussi, me concernant en tout cas.
Merci pour ce témoignage. Évidemment, je vous invite à découvrir l’édition Varsovie dans lepetitjournal.com. Au plaisir de te retrouver, puisque maintenant que nous sommes partenaires, on aura l’occasion de revenir régulièrement dans ce beau pays. Merci beaucoup, Gauthier. À très bientôt.
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