Artwork

תוכן מסופק על ידי Francais Dans Le Monde and Français dans le monde. כל תוכן הפודקאסטים כולל פרקים, גרפיקה ותיאורי פודקאסטים מועלים ומסופקים ישירות על ידי Francais Dans Le Monde and Français dans le monde או שותף פלטפורמת הפודקאסט שלהם. אם אתה מאמין שמישהו משתמש ביצירה שלך המוגנת בזכויות יוצרים ללא רשותך, אתה יכול לעקוב אחר התהליך המתואר כאן https://he.player.fm/legal.
Player FM - אפליקציית פודקאסט
התחל במצב לא מקוון עם האפליקציה Player FM !

Raphaëlle de Foucauld : De Boston à Toulon, une nouvelle vie !

10:58
 
שתפו
 

Manage episode 463720118 series 3497772
תוכן מסופק על ידי Francais Dans Le Monde and Français dans le monde. כל תוכן הפודקאסטים כולל פרקים, גרפיקה ותיאורי פודקאסטים מועלים ומסופקים ישירות על ידי Francais Dans Le Monde and Français dans le monde או שותף פלטפורמת הפודקאסט שלהם. אם אתה מאמין שמישהו משתמש ביצירה שלך המוגנת בזכויות יוצרים ללא רשותך, אתה יכול לעקוב אחר התהליך המתואר כאן https://he.player.fm/legal.
Raphaëlle de Foucauld : De Boston à Toulon, une nouvelle vie !

.
Avez-vous déjà réfléchi à la manière dont un retour en France après une longue expatriation pourrait transformer votre vision de la vie quotidienne ?
Dans cet épisode du podcast « 10 minutes », Gauthier Seys nous invite à explorer cette question fascinante en compagnie de Raphaëlle de Foucauld, thérapeute et praticienne en psychologie positive. Ensemble, ils discutent des défis et des joies que représente le retour à la maison après 15 années passées à l’étranger. Que signifie vraiment rentrer chez soi après tant de temps passé à s’adapter à d’autres cultures ?

Raphaëlle de Foucauld est bien connue pour son travail inspirant en psychologie positive, notamment à travers son initiative « 2 minutes de bonheur ». Ayant vécu à Boston, Québec et Bruxelles, elle a récemment fait son retour en France, à Toulon, avec une transition étonnamment fluide sur le plan administratif. Raphaël partage ses expériences et les leçons qu’elle a tirées de sa vie à l’étranger, tout en continuant à répandre des « bulles de bonheur » à travers son podcast éponyme et ses jeux de conversation qui visent à enrichir les relations personnelles.

Dans cet épisode, Raphaël évoque les différences culturelles qu’elle a observées entre la France et les États-Unis, notamment en ce qui concerne l’entrepreneuriat et l’authenticité des relations. Elle aborde également les défis d’un retour en France, tels que la réadaptation à une société parfois perçue comme trop normée, et la difficulté à reconnecter avec des amis et de la famille qui n’ont pas vécu l’expatriation. Malgré ces obstacles, elle souligne l’importance de voir le positif et de s’adapter à cette nouvelle vie, tout en préservant les riches amitiés internationales qu’elle a nouées.

.
https://www.2minutesdebonheur.com/

.

Podcast n°2375 (janvier 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

.
Chapitrage de l’épisode :

00:00:01 – Introduction au podcast et présentation de l’invité 00:00:27 – Bienvenue de Raphaël Defoucault et anecdote sur le chat
00:00:54 – 2 minutes de bonheur : évolution et projets
00:02:12 – Retour en France après 15 ans à l’étranger
00:03:19 – Challenges administratifs du retour et comparatif avec les États-Unis
00:03:56 – Choc culturel et adaptation en France
00:05:04 – Capacités et créativité des Français
00:06:29 – Retrouver famille et amis après l’expatriation
00:07:42 – Les liens d’amitié authentiques créés à l’étranger
00:08:48 – Compréhension des défis des enfants expatriés
00:09:28 – Adjustement professionnel et organisation
00:09:45 – Réflexion sur le retour en France et attitude positive
.

Transcription de l’épisode :

Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Raphaël Defoucault. Voici 10 minutes de bonheur. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Il y a le chat également qui fait partie de cette interview. Bonjour Raphaël. Bonjour Gauthier. Tu vois, le chat s’invite sur le studio, passe dire un petit bonjour à nos auditeurs. Un petit miaou peut-être ?
Non, évidemment. Raphaël, on se retrouve au bout de quelques mois ou années déjà. Tu es thérapeute et praticienne en psychologie positive. Tu as créé 2 minutes de bonheur. On en a déjà parlé sur cette antenne.
Tu étais à Boston la dernière fois qu’on a échangé et te voilà de retour en France. On va revenir sur ce grand sujet du retour. D’abord, un petit mot sur ton activité, deux minutes de bonheur. Comment ça se passe ? Tu te promènes de pays en pays avec ton activité.
Exactement. 2 minutes de bonheur, ça va super bien. On continue nos jeux de conversation qui enchantent petits et grands, qui enchantent aussi les couples en donnant des outils en fait simples, concrets et positifs pour aider à discuter et à échanger. On a notre podcast Bulles de bonheur qui continue à faire des des petits et diffuser toutes ces bulles de bonheur à travers le monde parce qu’il est très écouté à travers le monde ce podcast donc ça c’est très très chouette donc merci à tous ceux qui nous écoutent et puis petit défi pour la Saint-Valentin qu’on lance qui va démarrer le 1er février du 1er au 14 février deux petites lignes par jour dans sa boîte mail avec un défi à faire en couple, un défi tout doux et qui fait du bien. C’est noté, prenez soin de votre couple et deux minutes de bonheur, le lien pour accéder à ton site est disponible dans ce podcast.
On va revenir sur ton parcours. Tu as eu 15 années à l’étranger, sans retour en France pendant ces 15 ans. où tu étais à Boston, donc je le disais juste avant, Québec, pendant 4 ans et 7 ans à Bruxelles. Et depuis janvier 2023, retour à Toulon. Alors retour à la maison, puisqu’il y avait une maison, il n’y a pas eu ce problème d’adaptation et des problèmes logistiques finalement, vous n’en avez pas eu beaucoup.
Non, ça s’est très bien passé. Franchement, d’un point de vue pratique, administratif, tout impec. On a atterri à Toulon, on avait quelque chose et puis on est revenu à Paris depuis pour des histoires de boulot. Et du coup, de ce côté-là, tout se passe bien. Tu as eu ta carte vitale sans galère.
Sans galère. Donc tout est OK. Tout est OK. Cela dit, c’est presque plus compliqué avec les Américains. Tu me disais que vous aviez la carte verte.
Boucler votre dossier impôts aux USA, ce n’est pas si simple. Non, pas si simple, pas si simple. Parce que tant qu’on ne l’a pas rendu, en fait, on est considéré comme résident américain. Et du coup, tous les mois, les impôts, il faut continuer à les déclarer là-bas parce que c’est obligatoire à partir du moment où on a la carte verte. Donc voilà, on y est toujours.
Deux ans après, on y est toujours. Concernant le retour en France, c’est plus sur un point de vue philosophique, on va dire que tu as pris une petite claque. Tu as retrouvé des Français bouddeurs. Ah bon ? Mais oui, ça nous change du côté que sont capables d’avoir les Américains, un peu enfantin, où ils retrouvent leur âme d’enfant dès qu’ils font un petit truc.
Donc ça, c’était très sympa. C’est quelque chose qui m’a beaucoup séduit. J’ai beaucoup aimé le côté très entrepreneurial qu’ils peuvent avoir, puisque ça me ressemble. Je pense que je suis un peu une entrepreneur dans la peau. Je ne m’arrête pas à des…
à des échecs, d’abord j’aime pas ce mot là, j’appelle ça une expérience, donc on teste, on essaye, si ça marche pas, c’est pas grave. J’ai appris aussi à oser dire ce que j’avais à dire, à être vraiment très authentique, à ne pas jouer de rôle, et de temps en temps je me rends compte qu’il faut peut-être que je me repolisse un peu à la française. 15 années loin de la France, même si tu gardais contact avec son actualité, ça a quand même pas mal évolué. Il s’est passé de trois choses. On voit que la politique est un peu compliquée par exemple en ce moment.
Tu trouves qu’on s’est un peu abîmés ? Je trouve que nous, en tant que français, on a des capacités juste incroyables, notamment en créativité, on s’éjongle avec les concepts, on est quand même quelque part très bon, je vais être assez chauvine là-dessus, et que je trouve qu’on est embarrassé, empêtré, en fait, derrière des choses qu’on veut beaucoup trop normer. Il faut qu’on rentre dans des cases. Si t’es pas dans la case, ça va pas. Tout doit être normé et on doit tout être dans cette norme-là.
Alors que je trouve tellement intéressant de penser out of the box. Et justement, c’est là où on va dégager des choses intéressantes et on se l’autorise, nous Français, pas suffisamment alors qu’on en a véritablement les moyens. Et ça, je trouve ça très dommage. C’est vrai, je trouve qu’il y a eu un peu une parenthèse enchantée avec les Jeux Olympiques, où chaque Français, d’un coup, s’est dit « Ah, on est quand même incroyable, on fait des trucs de dingue ». Mais la parenthèse s’est vite refermée.
Un petit peu. Sur un point de vue plus privé, tu retrouves tes enfants, tes parents, tu retrouves tes amis qui n’ont pas vécu cette expérience de l’expatriation. Un peu difficile de se faire comprendre. Il y a deux langages différents entre ceux qui ont vécu cette aventure internationale, cette multiculturalité et ceux qui sont restés dans leur quotidien français. Oui, malgré tout, je pense qu’une des grandes richesses qu’on a vécues en termes d’amitié quand on était à l’étranger, c’est toutes ces amitiés très authentiques.
Déjà, quand on est loin de ses familles, on passe beaucoup de temps avec nos amis, on partage aussi beaucoup de choses, on partage des fêtes, on partage des anniversaires, on partage des Noëls, des Pâques, etc. Donc, en fait, on est très liés. On passe des week-ends ensemble, donc on a des relations qui sont très authentiques. Et ça, ça nous a beaucoup beaucoup plu. Et en revenant, on revoit avec énormément de plaisir, en fait, tous nos amis qu’on a connus là-bas.
Donc ça, je trouve que c’est le côté vraiment très très chouette. Il y a aussi le fait de retrouver sa famille. Il y a des côtés, c’est super sympa, très, très chouette, mais ça prend du temps de voir sa famille. Avant, on ne l’avait pas. Donc, c’est du temps qu’on consacrait à nos amis, qu’on consacrait aussi à notre couple.
Donc, on passait beaucoup de temps avec mon mari à deux, à voyager, à partir en week-end, ce qu’on fait quand même beaucoup moins maintenant parce qu’on a nos parents dont on a besoin de s’occuper. On a nos enfants qu’on retrouve aussi avec joie. Donc, c’est une vie différente. Et revoir des amis ex-expat, même s’ils sont loin en France, les kilomètres on s’en fout un peu, vous faites ces kilomètres, parce que peut-être le langage que vous avez, les échanges que vous pouvez avoir avec eux, vous vous y retrouvez plus peut-être. Absolument.
En fait, on a cette authenticité quand on se retrouve et qui nous plaît. Et du coup, c’est vrai qu’on est capable de faire 500 kilomètres pour retrouver des amis, une soirée, rien que pour revivre ces moments-là d’authenticité. Une amie qui habite encore à Boston m’a appelé hier. J’ai pris un café avec elle. On a passé une heure et demie ensemble à discuter de la pluie, du beau temps et de choses sérieuses et à rire ensemble.
Et ça, c’est précieux. Quant aux enfants, ils ont grandi. L’un d’entre eux est expat. Évidemment, on se le disait hors antenne, les chats ne font pas des chiens. Alors, quand tu vois sa vie d’expat, alors que toi, tu es de retour en France, qu’on n’avait pas vraiment spécialement planifié de repartir, plutôt non d’ailleurs, ça te donne un peu envie.
Par certains côtés, évidemment, oui. Et puis, il y a d’autres choses aussi que du coup, j’entends et je comprends mieux quand il me dit quand on revient en France, les vacances sont fatigantes. En fait, je le comprends parce que c’est vrai. Quand on est obligé de passer de famille en famille, notamment pour les vacances de Noël, je leur disais ne rentrez pas forcément parce que je sais ce que c’est que de rentrer des vacances de Noël. On revient plus fatigué qu’on ne l’était.
le décalage horaire avec les enfants c’est fatigant, on revient déboussolé, il fait froid, eux ils habitent dans un pays chaud, je dis restez là où vous êtes et puis c’est nous qui viendrons, quand on pourra venir on viendra. Et finalement je pense que ça me permet de mieux comprendre en fait leur réalité, leur quotidien aussi. Et quant au côté professionnel, là t’es plutôt surprise en bien, ça avance plus vite tu me dis, alors il n’y a plus problème de décalage horaire aujourd’hui maintenant ? Il y avait le côté que je trouvais hyper sympa, c’est que quand j’étais en Amérique du Nord, le matin j’avais la France au téléphone, je réglais tout ce que j’avais à régler pour la boîte et l’après-midi, ça me permettait d’être dans la créa parce que c’est ce que j’aime faire et j’adore ça. Du coup, j’avais une journée qui était très rythmée comme ça.
Là, je suis obligée d’être plus précise dans mon organisation et j’ai des blocs dans mon agenda où je ne veux pas être dérangée, où je ferme tout pour avoir de nouveau cet espace de créa que je pouvais avoir quand j’étais à l’étranger. Le bilan est plutôt bon pour ce retour en France. J’ai fait beaucoup d’interviews de personnes qui ont eu beaucoup de problèmes logistiques, de banques, de papiers, etc. Vous, vous ne l’avez pas eu. Avec un peu le recul aujourd’hui, vous êtes satisfait de ce retour ?
Écoute, c’était un retour plus de raison que de choix, parce que si on avait pu rester, je pense qu’on serait resté. Maintenant, il y a beaucoup de choses qui sont aussi très positives et j’ai envie de regarder, de me dire, regardons ce positif, parce que dans le fond, c’est ça qui est important. J’aime beaucoup cette expression qui dit contre mauvaise fortune, bon cœur. Bon cœur, donc soyons heureux d’être là, soyons heureux d’être rentrés, soyons heureux de ce que nous redécouvrons. Et il y a forcément des choses positives, parce que tu le sais, toi comme moi, la vie n’est ni blanche ni noire, elle est grise, donc regardons le bon côté des choses et enfilons nos lunettes roses pour regarder le quotidien.
Eh ben je suis bien d’accord, comme ça, ça fait un gris rose un peu étincelant et tant mieux pour tout le monde. Exactement, comme la radio des français dans le monde. C’est vrai, c’est les couleurs de la radio. Raphaël Defoucault, deux minutes de bonheur, le lien pour accéder à son site est disponible dans ce podcast. Au plaisir de te retrouver.
Merci pour ce témoignage. Et puis, tous les couples pensent bien à venir faire le défi de la Saint-Valentin. Et en plus, c’est gratuit, donc il faut en profiter. Eh bien, on viendra. A bientôt.
Salut. Merci. Salut.
.

The post Raphaëlle de Foucauld : De Boston à Toulon, une nouvelle vie ! appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

  continue reading

1252 פרקים

Artwork
iconשתפו
 
Manage episode 463720118 series 3497772
תוכן מסופק על ידי Francais Dans Le Monde and Français dans le monde. כל תוכן הפודקאסטים כולל פרקים, גרפיקה ותיאורי פודקאסטים מועלים ומסופקים ישירות על ידי Francais Dans Le Monde and Français dans le monde או שותף פלטפורמת הפודקאסט שלהם. אם אתה מאמין שמישהו משתמש ביצירה שלך המוגנת בזכויות יוצרים ללא רשותך, אתה יכול לעקוב אחר התהליך המתואר כאן https://he.player.fm/legal.
Raphaëlle de Foucauld : De Boston à Toulon, une nouvelle vie !

.
Avez-vous déjà réfléchi à la manière dont un retour en France après une longue expatriation pourrait transformer votre vision de la vie quotidienne ?
Dans cet épisode du podcast « 10 minutes », Gauthier Seys nous invite à explorer cette question fascinante en compagnie de Raphaëlle de Foucauld, thérapeute et praticienne en psychologie positive. Ensemble, ils discutent des défis et des joies que représente le retour à la maison après 15 années passées à l’étranger. Que signifie vraiment rentrer chez soi après tant de temps passé à s’adapter à d’autres cultures ?

Raphaëlle de Foucauld est bien connue pour son travail inspirant en psychologie positive, notamment à travers son initiative « 2 minutes de bonheur ». Ayant vécu à Boston, Québec et Bruxelles, elle a récemment fait son retour en France, à Toulon, avec une transition étonnamment fluide sur le plan administratif. Raphaël partage ses expériences et les leçons qu’elle a tirées de sa vie à l’étranger, tout en continuant à répandre des « bulles de bonheur » à travers son podcast éponyme et ses jeux de conversation qui visent à enrichir les relations personnelles.

Dans cet épisode, Raphaël évoque les différences culturelles qu’elle a observées entre la France et les États-Unis, notamment en ce qui concerne l’entrepreneuriat et l’authenticité des relations. Elle aborde également les défis d’un retour en France, tels que la réadaptation à une société parfois perçue comme trop normée, et la difficulté à reconnecter avec des amis et de la famille qui n’ont pas vécu l’expatriation. Malgré ces obstacles, elle souligne l’importance de voir le positif et de s’adapter à cette nouvelle vie, tout en préservant les riches amitiés internationales qu’elle a nouées.

.
https://www.2minutesdebonheur.com/

.

Podcast n°2375 (janvier 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

.
Chapitrage de l’épisode :

00:00:01 – Introduction au podcast et présentation de l’invité 00:00:27 – Bienvenue de Raphaël Defoucault et anecdote sur le chat
00:00:54 – 2 minutes de bonheur : évolution et projets
00:02:12 – Retour en France après 15 ans à l’étranger
00:03:19 – Challenges administratifs du retour et comparatif avec les États-Unis
00:03:56 – Choc culturel et adaptation en France
00:05:04 – Capacités et créativité des Français
00:06:29 – Retrouver famille et amis après l’expatriation
00:07:42 – Les liens d’amitié authentiques créés à l’étranger
00:08:48 – Compréhension des défis des enfants expatriés
00:09:28 – Adjustement professionnel et organisation
00:09:45 – Réflexion sur le retour en France et attitude positive
.

Transcription de l’épisode :

Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Raphaël Defoucault. Voici 10 minutes de bonheur. 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde.
Il y a le chat également qui fait partie de cette interview. Bonjour Raphaël. Bonjour Gauthier. Tu vois, le chat s’invite sur le studio, passe dire un petit bonjour à nos auditeurs. Un petit miaou peut-être ?
Non, évidemment. Raphaël, on se retrouve au bout de quelques mois ou années déjà. Tu es thérapeute et praticienne en psychologie positive. Tu as créé 2 minutes de bonheur. On en a déjà parlé sur cette antenne.
Tu étais à Boston la dernière fois qu’on a échangé et te voilà de retour en France. On va revenir sur ce grand sujet du retour. D’abord, un petit mot sur ton activité, deux minutes de bonheur. Comment ça se passe ? Tu te promènes de pays en pays avec ton activité.
Exactement. 2 minutes de bonheur, ça va super bien. On continue nos jeux de conversation qui enchantent petits et grands, qui enchantent aussi les couples en donnant des outils en fait simples, concrets et positifs pour aider à discuter et à échanger. On a notre podcast Bulles de bonheur qui continue à faire des des petits et diffuser toutes ces bulles de bonheur à travers le monde parce qu’il est très écouté à travers le monde ce podcast donc ça c’est très très chouette donc merci à tous ceux qui nous écoutent et puis petit défi pour la Saint-Valentin qu’on lance qui va démarrer le 1er février du 1er au 14 février deux petites lignes par jour dans sa boîte mail avec un défi à faire en couple, un défi tout doux et qui fait du bien. C’est noté, prenez soin de votre couple et deux minutes de bonheur, le lien pour accéder à ton site est disponible dans ce podcast.
On va revenir sur ton parcours. Tu as eu 15 années à l’étranger, sans retour en France pendant ces 15 ans. où tu étais à Boston, donc je le disais juste avant, Québec, pendant 4 ans et 7 ans à Bruxelles. Et depuis janvier 2023, retour à Toulon. Alors retour à la maison, puisqu’il y avait une maison, il n’y a pas eu ce problème d’adaptation et des problèmes logistiques finalement, vous n’en avez pas eu beaucoup.
Non, ça s’est très bien passé. Franchement, d’un point de vue pratique, administratif, tout impec. On a atterri à Toulon, on avait quelque chose et puis on est revenu à Paris depuis pour des histoires de boulot. Et du coup, de ce côté-là, tout se passe bien. Tu as eu ta carte vitale sans galère.
Sans galère. Donc tout est OK. Tout est OK. Cela dit, c’est presque plus compliqué avec les Américains. Tu me disais que vous aviez la carte verte.
Boucler votre dossier impôts aux USA, ce n’est pas si simple. Non, pas si simple, pas si simple. Parce que tant qu’on ne l’a pas rendu, en fait, on est considéré comme résident américain. Et du coup, tous les mois, les impôts, il faut continuer à les déclarer là-bas parce que c’est obligatoire à partir du moment où on a la carte verte. Donc voilà, on y est toujours.
Deux ans après, on y est toujours. Concernant le retour en France, c’est plus sur un point de vue philosophique, on va dire que tu as pris une petite claque. Tu as retrouvé des Français bouddeurs. Ah bon ? Mais oui, ça nous change du côté que sont capables d’avoir les Américains, un peu enfantin, où ils retrouvent leur âme d’enfant dès qu’ils font un petit truc.
Donc ça, c’était très sympa. C’est quelque chose qui m’a beaucoup séduit. J’ai beaucoup aimé le côté très entrepreneurial qu’ils peuvent avoir, puisque ça me ressemble. Je pense que je suis un peu une entrepreneur dans la peau. Je ne m’arrête pas à des…
à des échecs, d’abord j’aime pas ce mot là, j’appelle ça une expérience, donc on teste, on essaye, si ça marche pas, c’est pas grave. J’ai appris aussi à oser dire ce que j’avais à dire, à être vraiment très authentique, à ne pas jouer de rôle, et de temps en temps je me rends compte qu’il faut peut-être que je me repolisse un peu à la française. 15 années loin de la France, même si tu gardais contact avec son actualité, ça a quand même pas mal évolué. Il s’est passé de trois choses. On voit que la politique est un peu compliquée par exemple en ce moment.
Tu trouves qu’on s’est un peu abîmés ? Je trouve que nous, en tant que français, on a des capacités juste incroyables, notamment en créativité, on s’éjongle avec les concepts, on est quand même quelque part très bon, je vais être assez chauvine là-dessus, et que je trouve qu’on est embarrassé, empêtré, en fait, derrière des choses qu’on veut beaucoup trop normer. Il faut qu’on rentre dans des cases. Si t’es pas dans la case, ça va pas. Tout doit être normé et on doit tout être dans cette norme-là.
Alors que je trouve tellement intéressant de penser out of the box. Et justement, c’est là où on va dégager des choses intéressantes et on se l’autorise, nous Français, pas suffisamment alors qu’on en a véritablement les moyens. Et ça, je trouve ça très dommage. C’est vrai, je trouve qu’il y a eu un peu une parenthèse enchantée avec les Jeux Olympiques, où chaque Français, d’un coup, s’est dit « Ah, on est quand même incroyable, on fait des trucs de dingue ». Mais la parenthèse s’est vite refermée.
Un petit peu. Sur un point de vue plus privé, tu retrouves tes enfants, tes parents, tu retrouves tes amis qui n’ont pas vécu cette expérience de l’expatriation. Un peu difficile de se faire comprendre. Il y a deux langages différents entre ceux qui ont vécu cette aventure internationale, cette multiculturalité et ceux qui sont restés dans leur quotidien français. Oui, malgré tout, je pense qu’une des grandes richesses qu’on a vécues en termes d’amitié quand on était à l’étranger, c’est toutes ces amitiés très authentiques.
Déjà, quand on est loin de ses familles, on passe beaucoup de temps avec nos amis, on partage aussi beaucoup de choses, on partage des fêtes, on partage des anniversaires, on partage des Noëls, des Pâques, etc. Donc, en fait, on est très liés. On passe des week-ends ensemble, donc on a des relations qui sont très authentiques. Et ça, ça nous a beaucoup beaucoup plu. Et en revenant, on revoit avec énormément de plaisir, en fait, tous nos amis qu’on a connus là-bas.
Donc ça, je trouve que c’est le côté vraiment très très chouette. Il y a aussi le fait de retrouver sa famille. Il y a des côtés, c’est super sympa, très, très chouette, mais ça prend du temps de voir sa famille. Avant, on ne l’avait pas. Donc, c’est du temps qu’on consacrait à nos amis, qu’on consacrait aussi à notre couple.
Donc, on passait beaucoup de temps avec mon mari à deux, à voyager, à partir en week-end, ce qu’on fait quand même beaucoup moins maintenant parce qu’on a nos parents dont on a besoin de s’occuper. On a nos enfants qu’on retrouve aussi avec joie. Donc, c’est une vie différente. Et revoir des amis ex-expat, même s’ils sont loin en France, les kilomètres on s’en fout un peu, vous faites ces kilomètres, parce que peut-être le langage que vous avez, les échanges que vous pouvez avoir avec eux, vous vous y retrouvez plus peut-être. Absolument.
En fait, on a cette authenticité quand on se retrouve et qui nous plaît. Et du coup, c’est vrai qu’on est capable de faire 500 kilomètres pour retrouver des amis, une soirée, rien que pour revivre ces moments-là d’authenticité. Une amie qui habite encore à Boston m’a appelé hier. J’ai pris un café avec elle. On a passé une heure et demie ensemble à discuter de la pluie, du beau temps et de choses sérieuses et à rire ensemble.
Et ça, c’est précieux. Quant aux enfants, ils ont grandi. L’un d’entre eux est expat. Évidemment, on se le disait hors antenne, les chats ne font pas des chiens. Alors, quand tu vois sa vie d’expat, alors que toi, tu es de retour en France, qu’on n’avait pas vraiment spécialement planifié de repartir, plutôt non d’ailleurs, ça te donne un peu envie.
Par certains côtés, évidemment, oui. Et puis, il y a d’autres choses aussi que du coup, j’entends et je comprends mieux quand il me dit quand on revient en France, les vacances sont fatigantes. En fait, je le comprends parce que c’est vrai. Quand on est obligé de passer de famille en famille, notamment pour les vacances de Noël, je leur disais ne rentrez pas forcément parce que je sais ce que c’est que de rentrer des vacances de Noël. On revient plus fatigué qu’on ne l’était.
le décalage horaire avec les enfants c’est fatigant, on revient déboussolé, il fait froid, eux ils habitent dans un pays chaud, je dis restez là où vous êtes et puis c’est nous qui viendrons, quand on pourra venir on viendra. Et finalement je pense que ça me permet de mieux comprendre en fait leur réalité, leur quotidien aussi. Et quant au côté professionnel, là t’es plutôt surprise en bien, ça avance plus vite tu me dis, alors il n’y a plus problème de décalage horaire aujourd’hui maintenant ? Il y avait le côté que je trouvais hyper sympa, c’est que quand j’étais en Amérique du Nord, le matin j’avais la France au téléphone, je réglais tout ce que j’avais à régler pour la boîte et l’après-midi, ça me permettait d’être dans la créa parce que c’est ce que j’aime faire et j’adore ça. Du coup, j’avais une journée qui était très rythmée comme ça.
Là, je suis obligée d’être plus précise dans mon organisation et j’ai des blocs dans mon agenda où je ne veux pas être dérangée, où je ferme tout pour avoir de nouveau cet espace de créa que je pouvais avoir quand j’étais à l’étranger. Le bilan est plutôt bon pour ce retour en France. J’ai fait beaucoup d’interviews de personnes qui ont eu beaucoup de problèmes logistiques, de banques, de papiers, etc. Vous, vous ne l’avez pas eu. Avec un peu le recul aujourd’hui, vous êtes satisfait de ce retour ?
Écoute, c’était un retour plus de raison que de choix, parce que si on avait pu rester, je pense qu’on serait resté. Maintenant, il y a beaucoup de choses qui sont aussi très positives et j’ai envie de regarder, de me dire, regardons ce positif, parce que dans le fond, c’est ça qui est important. J’aime beaucoup cette expression qui dit contre mauvaise fortune, bon cœur. Bon cœur, donc soyons heureux d’être là, soyons heureux d’être rentrés, soyons heureux de ce que nous redécouvrons. Et il y a forcément des choses positives, parce que tu le sais, toi comme moi, la vie n’est ni blanche ni noire, elle est grise, donc regardons le bon côté des choses et enfilons nos lunettes roses pour regarder le quotidien.
Eh ben je suis bien d’accord, comme ça, ça fait un gris rose un peu étincelant et tant mieux pour tout le monde. Exactement, comme la radio des français dans le monde. C’est vrai, c’est les couleurs de la radio. Raphaël Defoucault, deux minutes de bonheur, le lien pour accéder à son site est disponible dans ce podcast. Au plaisir de te retrouver.
Merci pour ce témoignage. Et puis, tous les couples pensent bien à venir faire le défi de la Saint-Valentin. Et en plus, c’est gratuit, donc il faut en profiter. Eh bien, on viendra. A bientôt.
Salut. Merci. Salut.
.

The post Raphaëlle de Foucauld : De Boston à Toulon, une nouvelle vie ! appeared first on Francaisdanslemonde.fr : Radios & Podcasts sur la mobilité internationale..

  continue reading

1252 פרקים

כל הפרקים

×
 
Loading …

ברוכים הבאים אל Player FM!

Player FM סורק את האינטרנט עבור פודקאסטים באיכות גבוהה בשבילכם כדי שתהנו מהם כרגע. זה יישום הפודקאסט הטוב ביותר והוא עובד על אנדרואיד, iPhone ואינטרנט. הירשמו לסנכרון מנויים במכשירים שונים.

 

מדריך עזר מהיר

האזן לתוכנית הזו בזמן שאתה חוקר
הפעלה