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<div class="span index">1</div> <span><a class="" data-remote="true" data-type="html" href="/series/on-the-bus-with-troy-vollhoffer">On the Bus with Troy Vollhoffer</a></span>


Troy Vollhoffer, owner and founder of Country Thunder Music Festival, invites the biggest country artists to join him for a one-on-one celebrity interview “On the Bus”. As Troy opens his home, his tour bus, and festival venues to his audience for behind the scenes conversations, he asks exclusive questions, discusses festival do’s and don'ts, and highlights the tracks you will hear on stage at Country Thunder this summer. Guests include Dustin Lynch, Koe Wetzel, Tigirlily Gold, Dierks Bentley, Bailey Zimmerman, Jon Pardi, Ashley McBryde and countless other music industry legends, taking you backstage to share stories of their concerts, their careers, and their entertainment industry journeys. Be ready to be thunderstruck, On the Bus with Troy Vollhoffer.
Récidive et réinsertion
Manage episode 410455640 series 2292685
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Non sans exagération et avec son verbe habituel, Bernard Tapie disait en 1998 que « La prison est l’école de la délinquance, du crime et de la récidive. Pour celui qui est allé en prison, l’emploi, le logement, la formation, deviennent interdits. La prison ne prépare aucune réinsertion, elle veille méticuleusement à l’interdire. Il n’y a pas de système répressif collectif parfait, mais je sais qu’on a choisi le plus mauvais, que la prison ne répond à aucun de ses objectifs affichés, et que, dans sa pratique quotidienne, elle est une véritable honte pour le pays des droits de l’homme ». S’il n’est évidemment pas question de faire le procès, de la justice pénale ou encore de l’administration pénitentiaire, il est évident que nous pouvons d’emblée affirmer qu’emprisonner sans autre effort ne permet ni de lutter contre la récidive ni ne permet la réinsertion, deux notions en apparence distinctes et pourtant intimement liées au point d’être indissociables. Heureusement de nombreux leviers existent, et sont mis en œuvre avec plus ou moins de succès, mais toujours avec l’idée d’une plus grande efficacité de la réponse judiciaire et pénitentiaire aux maux de la société. Les SPIP (services pénitentiaires d’insertion et de probation) jouent un rôle central dans cet effort. Pour approfondir les enjeux de la prévention de la récidive et de la réinsertion sociale des personnes confiées à l’administration pénitentiaire par l’autorité judiciaire, nous recevons charlotte Lepaisant, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation.
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Non sans exagération et avec son verbe habituel, Bernard Tapie disait en 1998 que « La prison est l’école de la délinquance, du crime et de la récidive. Pour celui qui est allé en prison, l’emploi, le logement, la formation, deviennent interdits. La prison ne prépare aucune réinsertion, elle veille méticuleusement à l’interdire. Il n’y a pas de système répressif collectif parfait, mais je sais qu’on a choisi le plus mauvais, que la prison ne répond à aucun de ses objectifs affichés, et que, dans sa pratique quotidienne, elle est une véritable honte pour le pays des droits de l’homme ». S’il n’est évidemment pas question de faire le procès, de la justice pénale ou encore de l’administration pénitentiaire, il est évident que nous pouvons d’emblée affirmer qu’emprisonner sans autre effort ne permet ni de lutter contre la récidive ni ne permet la réinsertion, deux notions en apparence distinctes et pourtant intimement liées au point d’être indissociables. Heureusement de nombreux leviers existent, et sont mis en œuvre avec plus ou moins de succès, mais toujours avec l’idée d’une plus grande efficacité de la réponse judiciaire et pénitentiaire aux maux de la société. Les SPIP (services pénitentiaires d’insertion et de probation) jouent un rôle central dans cet effort. Pour approfondir les enjeux de la prévention de la récidive et de la réinsertion sociale des personnes confiées à l’administration pénitentiaire par l’autorité judiciaire, nous recevons charlotte Lepaisant, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation.
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1 10 questions sur la Banque centrale européenne 24:43
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Une banque centrale est une institution financière, le plus souvent publique, en charge d’un ensemble de missions dont les plus courantes sont l’émission de la monnaie, la conduite de la politique monétaire et la supervision des paiements. Il existe une banque centrale en France, c’est la Banque de France. En Allemagne, il y a la Bundesbank et tous les pays européens ont une banque centrale. Par conséquent, pourquoi, en plus, une Banque Centrale Européenne ? Pourquoi avoir créé cette BCE en 1998 ? quelles sont ses missions de cette institution située à Francfort et présidée actuellement par Madame Christine Lagarde ? Ce podcast est également l’occasion aussi de comprendre comment fonctionne la politique monétaire et de savoir comment on peut la rejoindre. Pour répondre à toutes ces questions, Frédéric Visnovsky, vous êtes à la Banque de France, à la fois Secrétaire général adjoint de l’ACPR (qui est l’autorité au sein de la Banque de France qui contrôle les banques et les assurances) et, en même temps, vous être Médiateur national du crédit. Vous avez fait toute votre carrière au sein de la Banque de France, vous avez donc connu la création de la Banque Centrale Européenne et merci de venir nous éclairer sur le rôle de cette institution européenne.…
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1 L'OFAST et la lutte contre le narcotrafic 38:25
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Depuis plusieurs années, la France fait face à une intensification notable du narco-trafic sur son territoire. Ce phénomène, longtemps concentré dans certains quartiers, s’étend désormais à l’ensemble du territoire national, avec des impacts croissants en matière de sécurité, d’économie souterraine et de cohésion sociale. Face à cette réalité, les pouvoirs publics ont multiplié les initiatives. Depuis 2017, le gouvernement a renforcé sa stratégie de lutte contre les trafics de drogue à travers plusieurs dispositifs : - La création, en 2020, de l’OFAST, l’Office Anti-Stupéfiants, chargé de coordonner l’action des différents services engagés sur le terrain. - Le plan national de lutte contre les stupéfiants, annoncé en septembre 2023, qui s’articule autour de trois axes : asphyxier les trafics, renforcer la coopération internationale, et mener une politique de prévention à l’échelle nationale. - Les opérations "Place nette", lancées dans de nombreuses villes, qui visent à démanteler les points de deal de manière coordonnée et ponctuelle, avec des résultats visibles mais aussi des limites en termes de pérennité. Plus récemment, une proposition de loi a été déposée début mars 2025, avec plusieurs mesures fortes : - la création d’un parquet national dédié à la criminalité organisée et d’un état-major opérationnel pour coordonner les services. - renforcement des techniques d’enquête et de renseignement, en autorisant notamment l’accès encadré aux messageries cryptées, les interceptions satellitaires et la mise en place d’un statut des informateurs. - Enfin, elle engage une offensive économique contre les trafiquants, en facilitant la confiscation de leurs biens, en élargissant la lutte contre le blanchiment et en permettant la fermeture administrative de commerces utilisés comme façades. Ce texte s’inscrit dans une volonté politique clairement affichée : faire de la lutte contre le trafic de stupéfiants une priorité nationale. Mais concrètement, comment se mène cette lutte sur le terrain ? Quels sont les résultats ? Et surtout, quelles sont les difficultés auxquelles les forces de l’ordre et les magistrats sont confrontés ? Pour répondre à ces questions, j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Christian de ROCQUIGNY, contrôleur général et adjoint au chef de l’OFAST pour échanger sur l’état du narcotrafic en France et les leviers d’action concrets mis en œuvre au quotidien.…
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1 Le procureur de la République 1:03:41
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Acteur clé de la justice pénale, le Parquet est, en France, l’héritier d’une longue tradition historique qui a connu au cours de la période contemporaine une évolution considérable. L’identité même des magistrats du Parquet s’est transformée à mesure des nouveaux enjeux de la politique pénale. Leur rôle essentiel de titulaires de l’action publique se place désormais dans une position stratégique pour la définition, l’organisation et la mise en œuvre d’un ensemble élargi des filières pénales. Les fonctions de représentation de l’institution judiciaire dans les instances des politiques publiques de sécurité se sont multipliées au cours des deux dernières décennies pour le Parquet, qui s’est pleinement investi dans ce rôle récent d’acteur territorial. Parallèlement, ses fonctions de directeur d’enquête n’ont cessé de croître et les cadres d’enquête se sont développés. Ces évolutions l’ont cependant installé dans une position ambigüe, avec parfois des périodes tourmentées et des écueils d’ordre statutaire, budgétaire, technique ou politique. Pour y faire face et les surmonter, les valeurs personnelles, morales et déontologiques des magistrats du Parquet peuvent-elles suffire ou faut-il envisager sa réforme en profondeur ? Telles sont les questions actuelles que l’ensemble des magistrats, des auditeurs de justice ou des étudiants peuvent se poser à la lumière de l’importante évolution de ce corps, de son fonctionnement, de ses missions et de ses vertus. Pour y répondre nous avons le plaisir de recevoir une nouvelle fois dans les podcasts de l’ISP, Francis Nachbar, procureur général honoraire.…
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Dans le présent podcast, nous aborderons ensemble un thème qui est tombé en sujet de GO à l’ENM en 2024. Un sujet, qui nous concerne quasiment tous : la fast fashion. Zara, H&M, Shein, Primark… Ces enseignes ont complètement transformé notre rapport aux vêtements. Toujours plus de pièces, à des prix toujours plus bas, des gardes robes sans cesse renouvelées, la frénésie ne s’estompe pas et semble même s’accélérer avec les années. Chaque année, c’est 56 millions de tonnes de vêtements qui sont vendus à travers le monde. En Europe, depuis l’an 2000, la quantité de vêtements achetés a doublé. L’industrie textile représente aujourd’hui 3 000 milliards de dollars et devrait encore croître de 60 % d’ici 2030. Plusieurs procès ont été engagés contre cette industrie aux pratiques assez opaques et ce sur plusieurs thématiques : exploitation de la main-d’œuvre dans des conditions indignes, pollution massive, destruction de ressources naturelles, gaspillage textile… Dans ce podcast, nous allons décortiquer ensemble les mécanismes de la fast fashion : son modèle économique, son impact social et écologique, mais aussi les stratégies marketing qui nous poussent à toujours acheter plus. Nous verrons aussi quelles sont les possibilités d’atténuer ses effets négatifs que ce soit par les actions directes du consommateur ou avec l’aide des pouvoirs publics. Pour nous en parler aujourd’hui nous recevons Valentine Haberman, directrice adjointe de la Prépa ISP, responsable des formations police au sein de la Prépa ISP.…
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1 Le consentement dans la définition du viol et des autres agressions sexuelles 1:03:05
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Près de dix ans après la naissance du mouvement #Metoo et comme l’a encore illustré l’affaire dite « des viols de Mazan », la question de la définition du viol et des autres agressions sexuelles est toujours au cœur de l’actualité juridique et jurisprudentielle. Cette définition, issue de la loi du 23 décembre 1980, est souvent présentée comme obsolète et facteur d’inefficacité répressive. Certains estiment même qu’elle constituerait une manifestation de la « culture du viol » dès lors qu’en n’intégrant pas, dans la caractérisation de ce crime, la prise en compte du consentement de la victime, elle aboutirait à une forme de tolérance de ce type de comportement. On retrouve cet argument dans un récent rapport d’information, fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée nationale, en date du 21 janvier 2025. Ces interrogations tant sociétales que médiatiques, et politiques sont à l’origine de débats intenses, parfois houleux. Nombre de ces débats envisagent la question du consentement dans le viol de manière passionnée, et on le comprend parfaitement, mais cela au détriment d’une analyse juridique et judiciaire. Ce podcast est donc l’occasion de revenir la place du consentement dans la définition des infractions de viols et d’agressions sexuelles. De quelle manière ces qualifications permettent-elles de prendre en compte les « situations-limites » concernant les victimes inertes, notamment en état de sidération ? Quelles évolutions des textes sont-elles envisageables et envisagées ? Pour y répondre, nous recevons aujourd’hui Olivier BACHELET, magistrat de l’ordre judiciaire, président de chambre correctionnelle et enseignant en droit pénal et en procédure pénale au sein de la Prépa ISP.…
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1 Le réarmement démographique et la lutte annoncée contre l'infertilité 46:39
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« À ce jour, la question de l’infertilité tient une place très paradoxale dans le débat public. L’infertilité est à la fois une question intime et une question sociétale, qui devrait être placée au cœur des grands enjeux politiques contemporains. Pourtant, malgré ces conséquences multiples, l’infertilité demeure un sujet peu débattu, mal connu, trop souvent ignoré. Un sujet qui met mal à l’aise les familles, mais aussi les décideurs publics. Elle est encore trop souvent reléguée au second plan, à une simple « histoire de bonne femme », alors qu’elle touche directement 3,3 millions de nos concitoyens – un chiffre qui va croissant. » Cette tribune, alertant sur une nécessaire prise de conscience quant au problème de l’infertilité et à la place trop résiduelle qui lui est accordée dans le débat public n’a pas été publiée par un obscur mouvement nataliste ou traditionnaliste attaché à une conception rétro de la famille. Elle constitue au contraire le propos préliminaire d’un écrit officiel rendu le 21 février 2022 et intitulé « Rapport sur les causes d’infertilité – vers une stratégie nationale de lutte contre la fertilité », co-publié par une sommité de la médecine reproductive, le Professeur Samir HAMAMAH et Mme Salomé BERLIOUX, auteure, qui a elle-même été confrontée au combat de l’infertilité. Ce qui est inédit, c’est que ce rapport a été rédigé à la demande de l’exécutif, pour chiffrer, expliquer et proposer des pistes pour endiguer ce mal inconnu et trop souvent tu qu’est l’infertilité et qui, s’il n’est pas pris à bras le corps, mettrait en péril l’intérêt collectif. Au point que les plus hautes autorités de l’Etat ont annoncé un plan d’action pour entraver cette montée en puissance statistique de l’infertilité, témoignant d’un phénomène certes médical mais désormais également sociétal. Un phénomène mondial puisque nombre de pays s’en alarment désormais, un phénomène sur lequel nous allons nous pencher aujourd’hui. Pour en parler nous recevons Nesrine HAIF, enseignante en culture générale à l’ISP…
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Les enjeux de transition écologique sont l’occasion de parler du trait de côte, avec les notions d’érosion du littoral, d’élévation du niveau de la mer ou de recul de ce trait de côte. On parle plus communément de la montée de la mer ou du risque de submersion. Ce sont des notions à la fois très médiatisées – on a en tête ces photos de maisons tombant de falaises ou emportées par les vagues – et techniques. Il est donc nécessaire de mesurer l’étendue de l’enjeu – est-il avéré en France ? -, les conséquences auxquelles on s’expose et les moyens mobilisés par les pouvoirs publics devant un phénomène qui semble assez inéluctable finalement. Alors, Nicolas Péhau, enseignant à Sciences Po dans un cours sur la mer justement et enseignant à l’ISP, pouvez-vous nous en dire davantage ?…
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1 La réécriture du code de procédure pénale 20:14
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Texte vieux de plus de 65 ans, le code de procédure pénale actuel cristallise de nombreuses critiques. Pointé du doigt pour son excès de formalisme comprenant des textes parfois confus et enchevêtrés, il comptabilise aujourd’hui plus de 2 400 articles. Sur le fond, certains considèrent qu’il constitue un carcan limitant les actions des enquêteurs, d’autres au contraire estiment qu’il ne préserve pas suffisamment les droits de la défense. Face à ce constat la question de la réécriture de ce code est très rapidement devenue inéluctable. Elle s’est introduite dans le débat politique dès 2010 avec un projet de réforme finalement avorté. Plus récemment, ce sont les Etats généraux de la Justice constitués en 2021 qui ont remis leur rapport au président de la République le 8 juillet 2022 concluant à la nécessité de réécrire ce code. C’est ainsi que la loi du 20 novembre 2023 d’orientation et de programmation de la justice a habilité le gouvernement à procéder à la réécriture du code de procédure pénale et qu’un groupe de travail a été constitué au sein du ministère de la Justice chargé de travailler sur le projet. Cette réécriture qui a vocation à s’inscrire dans une logique de long terme, répond à une double attente, celle de l’ensemble des acteurs de la procédure pénale et celle des citoyens. En quoi consiste-elle ? quels sont les enjeux et objectifs qui la traversent ? comment est-elle menée ? Autant de questions qui vont être abordées dans ce podcast et auxquelles il sera répondu... Et pour ce faire, nous recevons Margot Gneiting, magistrate…
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Lexie Candie, Brigitte Lahaie, Rocco Siffredi, Pascal OP, ou encore Clara Morgane... Si ces noms vous évoquent quelque chose, c’est que vous avez au moins une fois dans votre vie consommé un contenu pornographique ou à tout le moins que vous vous êtes intéressé à l’une de ces pornstars. Pour autant, la pornographie ne saurait être réduite à une simple industrie de loisirs aux dérives souvent dénoncées. La pornographie peut également avoir, par les représentations proposées, une vertu culturelle et pédagogique. On pense ici au Kama Sutra et aux représentations tantriques indiennes, aux œuvres du poète Ovide ou encore au rêve de la femme du pêcheur du peintre japonais Hokusaï. La pornographie se trouve donc être un formidable sujet d’étude puisqu’elle permet d’être abordée sous de multiples angles : à travers la littérature, l’économie, mais aussi les sciences sociales, la psychologie ou le droit. La question de la pornographie est donc par nature transversale et ne peut être réduite à la simple représentation d’un acte sexue, ne peut être réduite à une dimension que certains jugent moralement obscène, voire immorale. Pour aborder la question nous accueillons Vincent Mazzocchi, Avocat inscrit au Barreau de Paris et Docteur en droit public.…
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1 10 questions sur l'OFPRA et sur le métier d'officier de protection 22:25
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L’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) est un établissement public administratif créé par la loi du 25 juillet 1952. Son rôle est de statuer en toute indépendance sur les demandes d'asile et d'apatridie qui sont introduites sur le territoire français. Il était initialement placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 2007. Puis en 2010, l'OFPRA a été placé sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'une tutelle financière et administrative, mais qui garantit l'indépendance fonctionnelle de l’OFPRA. Les flux migratoires et les demandes d’asile étant en constante hausse dans le monde et en France, l’OFPRA voit chaque année son activité s’accroître. Un métier original occupe une place centrale dans le fonctionnement de cet établissement public, c’est celui d’officier de protection instructeur. En raison du dynamisme de l’établissement, le nombre d’officiers de protection augmente chaque année, par le biais du recrutement contractuel ou par la voie du concours d’attaché d’administration. Aujourd’hui, nous recevons Etienne Ouvrard, officier de protection instructeur à l’OFPRA depuis plus de deux ans, afin de mieux comprendre ce métier méconnu du grand public.…
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L’avènement de la constitution de 1958, la signature des traités communautaires, la ratification de la Convention Européenne des droits de l'Homme en 1974 et l’acceptation du recours individuel devant la Cour européenne des droits de l’homme ont été chacune à leur manière, à l’origine des mutations des sources du droit administratif. Cette internationalisation constante du droit est une évidence que le juge est loin d’ignorer. C’est précisément de cette prise en considération qu’il s’agit lorsque l’on parle de contrôle de conventionnalité. Cette adaptation du juge ordinaire est aujourd’hui acquise dans une large mesure, mais cette prise en considération du droit issu des traités européens s’est faite dans la douleur. Longtemps réticent à exercer un tel examen, le juge ordinaire lui donne aujourd’hui toute sa dimension au point de soulever la question d’un potentiel contrôle de constitutionnalité des lois… Pour revenir sur le passé, le présent et peut-être l’avenir du contrôle de conventionnalité, nous recevons Jean-Paul Gelin, professeur de droit public au sein de la prépa ISP…
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1 Les démocraties face au populisme 41:10
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Le 20 janvier 2025, la foule était réunie au Capitole pour la traditionnelle cérémonie d’investiture du Président américain. Le 48ème Président de la plus grande puissance mondiale, Donald Trump avait convié à la fête tous les dirigeants qualifiés de « populistes » : du dirigeant chinois Xi Jinping, à la chef du Gouvernement italien Giorgia Meloni, en passant par le Premier ministre hongrois Victor Orban, le Président argentin Jalier Milei et même l’ancien Président brésilien Jair Bolsonaro… Rompant avec la tradition selon laquelle aucun chef d’État ou de Gouvernement n’est invité à cette cérémonie nationale, Donald Trump, qui en a décidé autrement, s’est, de fait, intronisé « Roi des populistes » ! Il faut dire qu’en ce 21ème siècle, le populisme porte plutôt bien… de plus en plus de démocraties les plébiscitent, balayant les vieux partis de gouvernement en place depuis des décennies… Alors, une question simple : Pourquoi… ? Pourquoi, le populisme semble avoir pris le contrôle de nos vieilles démocraties ? De quoi le populisme est-il le nom ? Pour en parler, je reçois Samir Hammal, professeur d’institutions politiques à Sciences Po & enseignant de Culture Générale à la prépa ISP.…
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1 10 questions sur les crises bancaires 48:22
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Les banques constituent naturellement des institutions dans nos sociétés contemporaines. Des piliers de nos modèles économiques modernes. On les pense inébranlables tant leur puissance économique se conçoit aisément. Dès lors, envisager la notion même de crise bancaire semble au premier chef incongru et pourtant les crises bancaires jalonnent notre histoire récente. On pense notamment à la crise dite des subprimes de 2008. Une crise bancaire est une crise économique dont l'une des causes est la dégradation de la situation financière des banques, ou dont la conséquence est la mise en danger des banques. Lors d'une crise bancaire, les banques ne se prêtent plus ou plus assez sur le marché interbancaire, et les banques ont des difficultés à trouver les sommes nécessaires pour remplir leurs engagements Derrière cette définition, plusieurs facteurs se mêlent alors, pour mieux comprendre les crises et la manière de les gérer et de les prévenir, Frédéric Visnovsky est certainement le mieux placer puisque, parmi ses différentes fonctions, il a connu plusieurs crises. Pour rappel, Frédéric Visnovsky nous a déjà fait l’honneur de participer à l’un de nos podcasts dans lequel il avait présenté la Banque de France et ses nombreuses missions. Frédéric Visnovsky, vous êtes en effet Secrétaire général adjoint de l’ACPR (l’autorité au sein de la Banque de France qui contrôle les banques et les assurances). Vous y avez fait une grande partie de votre carrière (depuis 1992), notamment en charge de la supervision des banques au moment de la crise de 2008/2009, puis celle de 2011 et, depuis 2018, vous être en charge du R de l’ACPR, c’est-à-dire la résolution et vous nous expliquerez ce que cela signifie.…
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Rarement un fait divers aura autant marqué et autant posé de questions sur notre société, à tout le moins dans la période récente. Quelques jours après le verdict rendu le 20 décembre dernier dans le procès de l’assassinat de Samuel Paty, il nous a semblé essentiel d’en donner toute sa dimension. Le 16 octobre 2020, à Eragny-sur-Oise, Samuel Paty est sauvagement assassiné ; son assassin est ensuite abattu par la police. Il s’agit d’un attentat terroriste. La cause, nous la connaissons tous : dans le cadre d’un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie au collège, montre des caricatures de Mahomet de Charlie hebdo. A la suite du cours, le père d’une élève, laquelle mentira sur sa prétendue exclusion du cours par son professeur alors qu’elle n’était pas présente à ce cours, publie des vidéos sur les réseaux sociaux mettant en cause directement Samuel Paty, donnant son nom et l’adresse du collège. Les vidéos deviennent virales sur les réseaux sociaux. Un torrent de haine accompagne la rumeur. Samuel Paty est assassiné. En 2023, c’est le temps judiciaire : six collégiens au moment des faits ont été condamnés par le tribunal pour enfants. Fin 2024, huit personnes adultes ont été jugés par la Cour d’assises spéciale. Après 7 semaines d’audience, tous les accusés ont été reconnus coupables. Parmi eux, Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, sont considérés avoir initié la campagne de haine sur les réseaux sociaux menant à l’assassinat. Selon la Cour, « ils ont préparé les conditions d’un passage à l’acte terroriste ». Ainsi, le père de l’adolescente et le prédicateur islamiste ont été déclarés coupables d’association de malfaiteurs terroriste et respectivement condamnés à 13 et 15 ans de réclusion criminelle. Les six autres personnes impliquées ont écopé de peines allant de trois ans de prison avec sursis à 16 années de réclusion criminelle. Le président de la cour, affirme avoir pris en compte « la gravité exceptionnelle des faits s’agissant de l’assassinat d’un enseignant à la sortie (d’un) collège par décapitation au moyen d’une arme blanche ». Avant de souligner que « ces faits d’une barbarie absolue constituent une atteinte irrémédiable aux valeurs de la République et à la laïcité ». Que disent de notre société l’assassinat de Samuel Paty et le procès qui s’en est suivi ? Pour répondre à cette question et nous éclairer avec recul sur ce drame et ses conséquences, nous recevons David Bracq, magistrat et professeur de culture Gé au sein de la Prépa ISP.…
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Dans ce podcast, nous allons interroger le regard que l’on porte sur l’âge des autres. On pourrait évidemment parler de la jeunesse ou encore du vieillissement. Mais ce qui nous intéresse ici c’est notre perception de l’âge. Précisément, il s’agit de s’interroger sur le jeunisme ou l’âgisme. Que signifie ces nouveaux mots ? L’âgisme notamment peut s’entendre d’une Discrimination envers toute personne âgée. S’agit-il d’une énième théorie wokiste venue conceptualiser un biais sociétal qui a toujours existé et qui relève finalement de l’ordre naturel des choses ? Déjà en 2021, dans un rapport publié par l’OMS, le Haut Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU relevait que, je cite, « l’âgisme nuit à tous, aux personnes âgées aussi bien qu’aux jeunes. Mais souvent, il est si répandu et si bien accepté – dans nos attitudes comme dans nos politiques, nos lois et nos institutions – que nous ne réalisons pas les répercussions qu’il a sur notre dignité et sur nos droits ». Des voix, nombreuses à travers le monde, s’élèvent contre l’âgisme ; elles dénoncent une discrimination qui serait aussi grave que celles liées au sexe, à l’orientation sexuelle, à la race ou au handicap. L’âgisme se constate au travail, dans les sociétés, dans le couple, dans la vie de tous les jours et même au sein des services publics. Une personne sur deux dans le monde aurait des attitudes âgistes, volontaires et / ou faites de préjugés. Naturellement, cela a des conséquences négatives et préjudiciables sur la santé physique et mentale des personnes visées, leur qualité de vie et qui au final coûte chaque année des milliards aux pays occidentaux. Et pourtant, ce phénomène est tu, à tout le moins peu connu. Il y a donc urgence à comprendre le phénomène, à identifier les attitudes qui alimentent l’âgisme et à réfléchir sur les pistes pour enrayer cette discrimination. Pour en parler, nous recevons aujourd’hui Nesrine HAIF, enseignante en culture générale à l’ISP.…
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1 Le déclin de l'institution du mariage en question 28:11
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Dans son discours préliminaire de présentation du Code civil, Portalis affirmait que le mariage « c’est la société de l’homme et de la femme qui s’unissent pour perpétuer leur espèce, pour s’aider par des secours mutuels à porter le poids de la vie et pour partager leur commune destinée ». Juridiquement, le mariage peut se définir comme l’acte juridique reçu en forme solennelle par l’officier d’état civil, en vertu duquel deux personnes établissent entre elles une union dont la loi civile règle impérativement les conditions, les effets et la dissolution. Plus généralement, dans toute société, le mariage est d’abord une institution imposant certaines règles sociales qui confèrent sa légitimité à l’alliance, permettant la perpétuation des familles et la socialisation des enfants. En raison de son importance, de tout temps, le mariage a été objet d’études en philosophie comme en sociologie. Selon Émile Durkheim, le mariage est au fondement de la famille conjugale. Selon Claude Lévi-Strauss, la famille trouve son origine dans le mariage. Il indique que, quels que soient les types de mariage (par échange, achat, libre choix, choix imposé par la famille, etc.) chaque société opère une distinction entre les unions libres et les unions légitimes, et presque toutes les sociétés mettent très haut le statut matrimonial (avec une certaine « répulsion » à l’égard du célibat ou des couples sans enfants). Mais le mariage est-il encore un pilier de notre société contemporaine, une institution nécessaire ? Statistiquement, le mariage est en déclin. En effet, entre 1976 et 2016, le nombre de mariages en France a diminué de manière significative. Toutefois, il y a eu un regain à la suite de la période covid. Ainsi, en 2021, 218 800 mariages ont été célébrés en France, soit 41,6 % de plus qu’en 2020. Ce rebond est historique, mais n’est qu’un retour à la normale après une chute de 31,2 % en 2020, année marquée par l’épidémie de Covid-19 et les restrictions sanitaires associées. En 2023 comme en 2022, 242 000 mariages ont été célébrés en France. Ce nombre est relativement élevé, compte tenu de la tendance à la baisse des dernières décennies. Aussi, nous recevons Franck TOURET, enseignant de droit civil au sein de la Prépa ISP, pour appréhender les facteurs et les conséquences du déclin de l’institution du mariage.…
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1 10 questions sur la crise politique de la fin de l'année 2024 33:50
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Mercredi 4 décembre 2024, l’Assemblée nationale a voté, avec une large majorité de 331 voix, la censure du gouvernement dirigé par Michel Barnier. Trois mois c’est le triste record de longévité d’un gouvernement qui n’aura pas su surmonter les difficultés d’une absence de majorité, résultat des élections législatives de cet été. La France est donc, pour le moment, privée de gouvernement, de budget et de majorité et ce, même si le Président Emmanuel Macron a nommé François Bayrou, premier ministre et lui a demandé de constituer un Gouvernement. Le contexte est inédit : il n’y avait pas eu de dissolution depuis 1997, de cohabitation depuis 2002, de censure adoptée depuis 1962. Le président ne peut pour le moment prononcer de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ; certains appellent à sa démission. Peut-on parler de séisme institutionnel, de crise politique ou, à tout le moins, de situation historique ? Ce qui est certain c’est que la Vème République entre toujours plus profondément en terrain constitutionnel inconnu. Ainsi, la France traverse-t-elle une crise politique voire une crise de régime ? Pour répondre à cette question, nous recevons Jean-Paul Gelin, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.…
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1 10 questions sur les métiers de dir. d'hopital et dir. établ. sanitaire, social et médico-social 46:32
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Depuis peu, la Prépa ISP offre de se préparer à deux nouveaux concours : celui de directeur d'hôpital et celui de directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social Mais savez-vous ce que ces métiers recoupent ? comment devient-on directeur d'hôpital et directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social ? La fonction publique hospitalière compte trois directions : les directeurs d’hôpital, les directeurs d'établissement sanitaire, social et médico-social et les directeurs de soins. Les deux premiers sont reconnus A+. Pour nous les présenter, nous recevons Olivier OVAGUIMIAN, directeur d’hôpital depuis 2013, il a toujours exercé dans le secteur public et y est très attaché.…
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1 Justice : La colère qui monte, de Béatrice Brugère 51:18
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Béatrice Brugère est notre invitée dans les podcasts de l’ISP. Béatrice Brugère, comme chacun le sait, vous êtes magistrate. Vous avez été substitut du Procureur à la Cour d’appel de Douai, Magistrat du siège au TGI Paris, au contentieux des JIRS, Vice-Procureur au TGI de Versailles et vous êtes désormais première vice-procureur au TJ de Paris. Vous avez été réélue récemment secrétaire générale du syndicat Unité-Magistrat. Votre parole compte et s’entend régulièrement dans les grands médias. Vous avez écrit en 2024, un ouvrage plébiscité « Justice : la colère qui monte. Plaidoyer pour une refondation », lequel a reçu le prix du livre politique du Barreau de Paris et le prix Edgar Faure. Béatrice Brugère, il est évident lorsqu’on lit votre livre que vous avez une vision pour la Justice. Dans ce podcast, vous allez nous expliquer quelle est cette vision ? Quelle est votre idée de la nécessaire refondation de la justice ?…
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1 De la non-prolifération à l'interdiction des armes nucléaires 41:35
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Signé en 2017, le traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est entré en vigueur le 22 janvier 2021, 90 jours après le dépôt du cinquantième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion par les Etats signataires. Si la menace nucléaire pourrait ainsi sembler éloignée, en réalité aucun Etat doté de l'arme nucléaire n'a signé le TIAN et les conflits et tensions dans le monde contemporain rappellent que la menace nucléaire n'a pas disparu avec la fin de la guerre froide : engagée sur le front ukrainien, la Russie de Vladimir Poutine a modifié sa doctrine nucléaire pour élargir les possibilités d'y avoir recours, tandis que la Corée du Nord et l'Iran restent au cœur de tensions internationales. Dans ce contexte, quel est l'état de la menace nucléaire ? Dans quelle mesure le droit international public peut-il garantir qu'il ne sera plus fait usage des armes nucléaires, après les bombardements américains sur Hiroshima et Nagasaki il y a près de 80 ans, qui restent la seule utilisation à ce jour des armes nucléaires ? Pour évoquer ces différents enjeux, je reçois aujourd'hui Benoît Quennedey, enseignant de culture générale à la Prépa ISP.…
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1 10 questions à un inspecteur des Douanes 25:07
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Chaque Etat, en se constituant progressivement vers les formes que nous connaissons aujourd’hui, a vu la douane comme une administration permettant d’en assurer sa sécurité et son intégrité, tout en assurant ses ressources financières. Le développement du commerce international, dès l’antiquité, voit ainsi l’imposition d’une fiscalité sur les mouvements de marchandises, à l’époque recouvrée par des compagnies privées. Jusqu’à la Révolution, la Ferme générale s’apparente à une direction des douanes. Cette dernière est nationalisée en régie nationale des douanes en 1791. Jusqu’en 1940, la douane dispose d’une organisation militaire. Aujourd’hui administration civile, elle a gardé de par ses symboles une certaine empreinte militaire tout en s’adaptant au temps présent. Aujourd’hui, la direction générale des douanes et droits indirects est rattachée au MESFIN. Forte de 17 000 agents, répartis en deux branches et en trois catégories, agent de constatation, contrôleur, et inspecteur, la douane exerce des missions variées. La douane ne se résume pas au contrôle en aéroport ou aux péages, mais, intervient par exemple, dans l’accompagnement des entreprises à l’international, dans la gestion du secteur de la viticulture ou encore dans le dédouanement des marchandises aux ports. Ancrée dans un paysage européen, la douane a du répondre à de multiples enjeux ces dernières années : COVID, guerre en Ukraine, ou encore les jeux olympiques actuellement. Aujourd’hui, nous recevons Alexandre MURATORE, inspecteur des douanes en poste en Seine-Saint-Denis.…
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1 Ma rencontre avec le mal de Francis Nachbar 1:01:07
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Nous recevons aujourd’hui la magistrat Francis Nachbar qui nous fait l’honneur de participer aux PODCAST de l’ISP et qui est venu nous parler de son livre, Ma rencontre avec le mal qu’il a fait paraitre après son expérience de procureur général lors du procès Monique Olivier / Michel Fourniret. Juge d’instruction, puis premier substitut à Laon, vous avez ensuite été placé en détachement successivement comme conseiller juridique du directeur du Trésor, chef du cabinet de l’adjoint au maire de Paris chargé de la prévention et de la sécurité puis conseiller technique du ministre de la Justice du Togo et chef d’un projet d’aide et de développement de l’Etat de droit. Puis, vous avez ensuite exercé les fonctions de substitut général à la cour d’appel de Chambéry, de procureur de la République à Charleville-Mézières, de procureur de la République au Havre, d’avocat général à Rennes et enfin de procureur général du département de la Guyane. Vous venez ici nous parler de votre ouvrage Ma rencontre avec le mal. L’affaire Fourniret / Monique Olivier est l’une des pires affaires criminelles que notre pays n’ait jamais connues, par le nombre et l’âge des victimes, par la durée du périple meurtrier de ce couple tueur en série, par la perversité effroyable et l’inhumanité dont ils ont fait preuve. Ayant porté cette affaire pendant quatre années depuis le début des enquêtes jusqu’au procès final, ce témoignage peut permettre de connaître la réalité du travail qui incombe à un procureur de la République dans des situations hors norme, les difficultés de tous ordres, les écueils à éviter et les enjeux majeurs. Pour les candidats aux concours de l’ENM, il peut également constituer une contribution à la connaissance du traitement particulier que nécessite les grandes affaires criminelles et les crimes sériels. Sensibiliser l’auditoire aux défis pénaux, criminologiques et sociaux de telles affaires paraît d’autant plus intéressant qu’il s’agit d’un récit vécu personnellement qui peut constituer une contribution concrète à la connaissance de la justice. Vous m’avez indiqué que ce livre a surtout été voulu pour tenter de faire comprendre un tant soit peu les tourments terribles et définitifs endurés par les familles des victimes pour qu’elles puissent être mieux écoutées par la justice, être l’objet d’une meilleure écoute et d’une empathie constante tout au long de leur éprouvant périple judiciaire.…
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« Dépenses publiques : l’état d’alerte ». Non, il ne s’agit pas du dernier film catastrophe d’Hollywood avec Will Smith, mais le titre d’un rapport réalisé en 2017 par l'ex-patron de BNP Paribas, Michel Pébereau, pour dénoncer la dérive des finances publiques... 7 ans plus tard, le signal d’alarme ne semble pas avoir été entendu : 3100 milliards d’euros de dette publique dans notre pays, et 3600 milliards prévus en 2027 selon la très sérieuse Cour des comptes présidée par Pierre Moscovici. Alors que la France connait une situation dramatique de ses comptes publiques, jamais la question de l’endettement n’a été aussi centrale dans l’actualité politique, au point même de plomber la discussion budgétaire au Parlement ces dernières semaines. L’endettement faisait partie des nombreux sujets posés aux étudiants lors du dernier concours pour l’accès à l’école Nationale de la Magistrature. Comment ce sujet devait-il être abordé ? Quels éléments techniques étaient nécessaires pour traiter le sujet ? Pour y répondre, je reçois aujourd’hui notre spécialiste des institutions politiques, maitre de conférences à Sciences po et bien sûr enseignant de culture générale à l’ISP : Samir Hammal.…
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Nous allons envisager dans ce podcast non seulement un sujet des plus intéressants mais encore un sujet donné à plusieurs reprises en culture Gé à l’occasion des écrits et des oraux des concours auxquels nous préparons. Et pour ce faire, nous avons la chance d’accueillir dans les podcasts de l’ISP un intervenant expert des plus prestigieux. Mais j’y reviendrai dans quelques instants. La diplomatie est une partie de la politique qui concerne les relations entre les Etats et la mise en œuvre de la politique étrangère d’un Etat Mais la diplomatie c’est aussi un art de rapprocher des intérêts divergents qui dans le langage commun est perçu souvent comme une qualité d’adresse et de souplesse : « il est diplomate » « il a su faire preuve de diplomatie ». Le mot « diplomatie » provient du grec d’où dérive le latin « diploma » qui signifie aussi « double » ! S’agit-il donc aussi d’un double langage ? de concilier l’inconciliable ? La France se perçoit comme une grande puissance. Elle possède un des plus grands réseaux diplomatiques au monde qui se caractérise par sa dimension universelle : rares sont les pays où nous n’avons pas d’ambassade ! La France appartient au conseil de sécurité de l’ONU comme membre permanent avec droit de véto ce qui en fait de facto un acteur majeur des relations internationales. Mais, dans un monde multipolaire où de nouveaux acteurs et pays cherchent à prendre une place prépondérante, que peut encore la France pour favoriser le dialogue entre tous ? Comment faire pour exister encore dans la diplomatie d’aujourd’hui ? Nous essaierons de proposer quelques pistes à travers l’analyse des moyens, des acteurs et des enjeux sans oublier d’explorer les clichés parfois bien ancrés sur la vie diplomatique. Pour y parvenir, nous recevons Franck Vermeulen. Franck Vermeulen, vous êtes est Diplomate de carrière depuis plus de 30 ans dont une vingtaine d’années de service à l’étranger principalement au Moyen Orient mais aussi en Europe et en Afrique Vous avez notamment exercé des fonctions de chef de poste comme consul général de France mais aussi des fonctions politiques comme rédacteur au quai d’Orsay ou comme conseiller d’ambassade ou conseiller culturel.…
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1 Beyoncé est-elle la dernière icône musicale mondiale ? 26:28
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Ce sujet peut vous surprendre par son apparente légèreté – il est vrai qu’il diffère d’autres autrement plus sexy comme l’aviation civile et militaire ou encore le consentement à l’impôt. Ce sujet peut également surprendre en raison de son apparente légèreté, et pourtant, il impose au contraire d’analyser en profondeur le paysage musical de ces 40 dernières années. A ce titre, il interroge, au-delà de l’évolution des codes de l’industrie du disque, des notions psychologiques telles que l’aura, le charisme, la starification et le story telling, ou encore l’art de savoir définir sa propre légende. Loin de n’être qu’une banale pop star américaine, Beyonce est désormais, depuis la disparition de la Reine Elizabeth II, la femme la plus connue au monde. Pourtant sa fortune est inférieure à celle d’une Rihanna, ses ventes musicales et ses concerts rapportent moins que ceux d’une Taylor Swift. Alors la question se pose : qui est la « reine Beyonce » comme elle est volontiers désignée par la presse ? Qu’a-t-elle fait de différent des autres pour que son aura la classe dans une catégorie sans aucun autre concurrent et que son personnage constitue désormais à lui seul une marque ? On parlera de musique ici, un peu, mais il sera surtout question d’étudier une véritable icône et un modèle marketing parfait, accompli avec brio par une petite fille noire de Houston, qui assumait à seulement 17 ans, lors d’une interview sur son plan de carrière, son projet « de devenir une légende ». Cette analyse surprenante nous est aujourd’hui présentée par Nesrine HAIF, enseignante en culture générale à l’ISP et passionnée par l’étude de la sociologie et des sciences comportementales.…
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La justice fascine par l’importance de son rôle dans la société, par ses enjeux, par ses finalités mais aussi par son déroulé, en raison de son décorum, de ses symboles, des costumes de ceux qui y participent, par leur charisme aussi, par sa médiatisation… Pour toutes ces raisons, la Justice est actrice et objet de communications. Elle en est actrice au travers de sa communication institutionnelle, des émissions « Justice en France » ou encore des communiqués du parquet dans le cadre de l’art 11 du Code de procédure pénale. Elle en est l’objet au travers des nombreux films, émissions qui lui sont consacrés mais aussi des interpellations constantes dont elle fait l’objet sur les réseaux sociaux, les chaines d’information en continue mais aussi dans les arènes politiques et via les sondages. Quels en sont les acteurs de cette communication ? Quelles sont les règles ? Quelles sont les limites ? la situation est-elle satisfaisante ? Les acteurs de la justice de demain sauront-ils faire mieux ? Toutes ces questions posent en creux le sujet de la confiance dans l’institution, les institutions mais aussi le service public. Pour y répondre nous avons le plaisir de recevoir dans les podcasts de l’ISP, Valérie-Odile DERVIEUX, Présidente de chambre de l’instruction à la Cour d’appel de Paris.…
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Les « Cold cases », que l’on traduit littéralement et brutalement par « affaires froides », désignent les affaires judiciaires non élucidées, c’est-à-dire celles pour lesquelles aucune explication n’a pu être donnée. L’affaire n’est pas résolue, le ou les coupable(s) n’ont pas été trouvés. Ces affaires font alors en principe l’objet d’un classement sans suite. Mais le classement sans suite n’est pas un jugement, ce n’est donc pas définitif. Il n’a pas autorité de la chose jugée, c’est-à-dire que cette décision de classement sans suite peut être remise en cause. Le Procureur de la République peut mettre fin au classement sans suite, c’est le cas par exemple si de nouveaux éléments sont trouvés ou que l’auteur peut être identifié. Une limite tout de même demeure : la prescription, même si elle peut être interrompue. On n’évoquera pas aujourd’hui les séries télé, bien que nos auditeurs fidèles savent que nous aimons en parler. Je pense notamment à la série américaine « Cold Case, affaires classées », retraçant le quotidien d’une inspectrice de police, Lilly Rush, chargée d’enquêter sur d’anciens dossiers classés sans suite. Une série toujours bien construite et une inspectrice Lilly Rush jouée par une actrice au charme indéniable mais je disgresse puisque j’ai dit que nous n’en parlerons pas. Dans ce podcast nous allons davantage évoquer le pôle des crimes sériels ou non élucidés du tribunal judiciaire de Nanterre, créé en mars 2022. C’est Charlotte Lepaisant, CPIP au SPIP de Paris, qui nous rejoint pour en parler.…
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1 Le pluralisme dans les médias et l’ARCOM 38:17
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Que vous prépariez le Grand O de libertés fondamentales pour le CRFPA ou tout concours avec une épreuve de culture générale ou de droit public, et je vous promets que ce podcast vous intéressera. En effet, aujourd'hui, nous allons nous pencher sur une affaire qui a fait grand bruit dans le paysage audiovisuel français : la décision du Conseil d'État de février 2024 concernant le contrôle du pluralisme dans les médias par l'ARCOM. Cette décision, qualifiée d'historique par certains observateurs, a conduit l'ARCOM à revoir en profondeur sa méthode d'évaluation du pluralisme sur les chaînes de télévision et les stations de radio. Au cœur du débat se trouve la question cruciale de l'équilibre entre la liberté d'expression et la nécessité de garantir une diversité des opinions dans les médias. Au cœur des questionnements, l’on trouve le renouvellement les fréquences de la TNT, les critiques contre la chaîne CNews, la chaîne C8 et l’émission TMPP de Hanouna. Dans ce podcast, nous allons décortiquer cette affaire sous l'angle juridique, en examinant les implications de cette décision sur la liberté d'expression et le cadre réglementaire de l'audiovisuel en France. Nous verrons comment cette évolution s'inscrit dans une réflexion plus large sur le rôle des médias dans notre démocratie et les défis que pose la régulation du pluralisme à l'ère du numérique. Et pour ce faire, je reçois Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.…
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Étienne-Ernest-Hippolyte PERREAU affirmait en 1909 que « notre Code civil, qui réglemente si minutieusement les droits du patrimoine, passe, à peu d’exceptions près, sous silence les droits de la personnalité » (Des droits de la personnalité, RTD civ. 1909. 501). Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XXe siècle que les droits de la personnalité accèdent à une large reconnaissance et en particulier le respect de la vie privée. Si le corps vivant est la personne, la personne ne se réduit pas à celui-ci. La protection de l’intégrité de la personne, pour se réaliser pleinement, doit saisir la personne au-delà son corps. Ainsi, l’article 9 du Code civil affirme que « chacun a droit au respect de sa vie privée » et l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales que « toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance ». La notion de vie privée ne fait l’objet d’aucune définition légale et la jurisprudence se garde bien d’en fournir une, préférant la caractérisation casuistique. C’est sans doute là le gage d’une plus grande efficacité de la protection des personnes, car l’élasticité conceptuelle de la vie privée permet aux tribunaux de répondre aux formes variées et nouvelles d’agressions que les individus sont amenés à subir dans la société contemporaine. Toujours en construction et en mutation, le droit au respect de la vie privée, et plus généralement les droits de la personnalité, manque d’une conceptualisation générale comparable aux théories présentées pour les droits patrimoniaux. Aussi en l’absence de définition, la délimitation de la vie privée est délicate à appréhender, son assise ne peut donc reposer que sur une casuistique jurisprudentielle favorable à une protection des personnes. Toutefois, les droits de la personnalité et spécifiquement le respect de la vie privée, en tant que droit de contrôle, permettent avec certitude à la personne d’exercer sa maîtrise des différents aspects de sa personnalité. Aussi, la mise en œuvre du droit devient variable en fonction de la volonté du titulaire, de l’ordre public et du droit des tiers. Ainsi, nous recevons Franck Touret, professeur de droit civil et de procédure civile au sein de la Prépa ISP pour revenir sur cette notion fondamentale : le respect de la vie privée.…
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1 10 questions sur l'élection présidentielle américaine 41:22
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Chaque élection présidentielle américaine constitue un événement électoral, qui fascine le monde entier Peut-être que celle à venir l’est davantage encore. L’élection de 2024 se déroule dans un contexte particulièrement tendu et hors norme : deux tentatives d’attentat contre Donald TRUMP, un changement de candidat du côté démocrate, une super star américaine invitant la jeunesse à voter contre un prétendant, un milliardaire bien connu et polémique pressenti pour intégrer le gouvernement… Au vu de l’importance des Etats-Unis tant d’un point de vue économique que politique, au vu du contexte global et belliqueux dans le monde, l’enjeu de cette élection comme son résultat sont essentiels. Or, son fonctionnement n’est pas commun. Quelles en sont les modalités ? Quels sont les ressorts institutionnels et politiques qui en font un moment si crucial, non seulement pour les États-Unis mais aussi pour le reste du monde ? Avec Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP, nous allons décrypter le système électoral américain à travers 10 questions clés afin de saisir les rouages de cette démocratie complexe et les impacts potentiels de ce scrutin.…
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1 10 questions sur la Banque de France 33:54
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La Banque de France est une institution indépendante et de confiance, une institution de la République indépendante de l’État. La Banque de France est depuis plus de deux siècles la gardienne de la monnaie et du système financier. Membre de l’Euro système, la Banque de France est aujourd’hui un service public engagé auprès des Français et des Européens pour assurer le financement de l’économie et la stabilité des prix. Comme nous pouvons le lire sur le site internet dédié, femmes et hommes de la Banque de France, œuvrent au quotidien pour définir et mettre en œuvre la stratégie monétaire, maintenir la stabilité financière, servir l’économie et la société. Pour créer les conditions de la croissance et de l’emploi. Pour assurer l’avenir. La Banque de France est donc une institution aux multiples facettes, essentielle et pourtant méconnue. Pour nous la présenter, expliquer ses missions et nous dire comment on peut la rejoindre, je reçois Frédéric Visnovsky, l’un de ces hauts cadres dirigeants qui exerce justement plusieurs métiers au sein de la Banque de France.…
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1 L’appel et le décret du 29 décembre 2023 30:53
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« Chez tous les peuples civilisés, le recours d’un juge inférieur à un juge supérieur a été autorisé comme le moyen le plus sûr d’arriver à une exacte justice. C’est donc une institution que l’expérience des siècles justifie » (Louis-Antoine MACAREL, Élément de droit politique, 1833). Aussi, tant pour prévenir que pour corriger une prétendue erreur, est mise à la disposition des justiciables dont les prétentions ont été rejetées, la faculté d’exercer une voie de recours ordinaire : l’appel. L’appel est souvent considéré comme la voie de recours par excellence, s’inscrivant dans une logique de recherche de la vérité judiciaire. L’appel est une voie de recours ordinaire contre les jugements des juridictions de premier degré et tendant à les faire réformer ou annuler par le juge d’appel, afin de garantir une bonne justice et un nouvel examen de l’affaire (art. 542 C. pr. civ.). Depuis 2009, la procédure d’appel en matière civile a été modifiée à plusieurs reprises sur des points essentiels. Les décrets n° 2009-1524 du 9 décembre 2009 et n° 2010-1647 du 28 décembre 2010 ont imposé à l’ensemble des parties au litige des délais impératifs pour conclure et assorti ces délais de sanctions automatiques, caducité de la déclaration d’appel d’une part et irrecevabilité des conclusions d’autre part. Puis, le décret n° 2017-891 du 6 mai 2017 a instauré une concentration temporelle des prétentions en appel, obligeant les parties à préciser les points du jugement qu’elles entendent expressément critiquer et imposent un formalisme accru des conclusions. Ces décrets entendent faire de l’appel une voie d’achèvement maîtrisée du litige, centrée sur la critique de la décision de première instance. Dernière réforme en date, le décret du 29 décembre 2023, entré en vigueur le 1er septembre 2024. Nous recevons Franck TOURET, professeur de procédure civile au sein de la Prépa ISP pour évoquer l’actualité de la procédure d’appel et le décret du 29 décembre 2023, portant simplification de la procédure d’appel en matière civile.…
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1 10 questions sur l'aviation civile et militaire 33:59
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Comme souvent dans les podcasts de l’ISP, nous revenons sur des sujets donnés à l’occasion des Grand Oraux de concours. Et en cette période où certains préparent justement ces Grands O, quand d’autres appréhendent la Culture Gé pour préparer les écrits, des concours, nous poursuivons dans l’évocation de ces sujets multiples et hétérogènes. Aujourd’hui, nous évoquons l’aviation civile et militaire, un sujet dont j’ignorais presque tout avant la préparation de ce podcast. En 2019, Greta Thunberg, à l'avant-garde de la jeunesse engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, avait choisi de se rendre au sommet des Nations unies sur le climat dans un voilier zéro carbone - évitant ostensiblement d'effectuer un déplacement en avion De fait, le transport aérien concentre les critiques sur l'impact des transports sur le réchauffement climatique. Mais c'est également un secteur économique de premier ordre, jouant un rôle important dans la balance commerciale française, symbolisant la complexité de l'arbitrage entre les enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Par ailleurs, le secteur aéronautique est dual - au sens où il est à la fois civil et militaire. On sait que dans toute guerre - on l’a vu pendant la 2nde GM avec la bataille d’Angleterre et on le voit encore aujourd’hui avec le conflit russo-ukrainien - c’est un élément stratégique. A ce titre, la puissance de l’aviation militaire française est importante. Pour appréhender ces différents enjeux, je reçois aujourd'hui Benoît Quennedey, professeur de culture générale à la Prépa ISP.…
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1 La place des femmes dans la société française au XXème siècle 47:56
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« Séduire et être mère, c'est pour cela qu'est faite la femme » affirme le sénateur Alexandre Bérard en 1919, montrant bien par-là la place qui est attribuée à la femme dans la société française au début du XXème siècle. De la même façon dans un numéro de l’Horizon, journal des poilus, de décembre 1918, on pouvait lire : « Ramener la femme au foyer, l’écarter des luttes politiques, n’est-ce pas là le programme qu’il faut suivre, si nous ne voulons pas d’ici quelque vingt ans compter des centaines de milles de Français en moins ». Alors que les soldats de la Première Guerre mondiale étaient rentrés du front, l’idée était de confirmer que les femmes n’avaient été « émancipées » que pour les besoins de la guerre et qu’elles devaient donc revenir à leur rôle traditionnel, celui de s’occuper du foyer et de donner des enfants à la famille et à la France. Cela pose bien la question de la place des femmes en France depuis le début du XXème siècle alors que des transformations sociales sont à l’œuvre dans une période pleine de bouleversements. Et cette question nous allons nous la poser avec Jérôme Calauzènes, professeur agrégé d’histoire et responsable de formation au sein de la Prépa ISP.…
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Situé au 55 de la rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le 8e arrondissement de Paris, le Palais de l’Elysée est le lieu emblématique du pouvoir politique français, symbolisant aujourd’hui la prééminence institutionnelle du Président de la République. Pourtant, son histoire n’est pas seulement liée à la Cinquième République, mais bien à celle de la République française et de ses régimes politiques antérieurs Comme nombre de palais de la République, l’Elysée a été bâti au XVIIIe siècle et est devenu une demeure princière, avant d’accueillir le premier président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, en 1848. Le Palais de l’Elysée a ouvert ses portes au public pour la première fois le 14 juillet 1977, à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, puis régulièrement chaque année depuis 1990, dans le cadre des Journées du patrimoine. Nous poursuivons – et achevons – notre tour des lieux de pouvoir en France, après les podcasts consacrés à la place Beauvau, à la place Vendôme et à l’hôtel Matignon. L’architecture de ces lieux s’inscrit en effet pleinement dans l’histoire de France et de ses institutions. J’ai le plaisir une nouvelle fois d’accueillir Benoît Quennedey, professeur de culture général et de droit public à la Prépa ISP pour nous raconter l’histoire du palais de l’Elysée .…
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ENGRENAGES, ALLY MACBEAL, SAMBRES, LAETITIA, LAW AND ORDER, SUITS, ou encore plus récemment la série australienne diffusée sur ARTE en début d'année 2024 : « Après le verdict » qui raconte l'enquête que mènent quelques jurés d'assises une fois leur verdict – l'acquittement – rendu dans une affaire d'assassinat... Autant de noms de séries françaises et internationales plus ou moins connues qui démontrent que, très vite, la fiction télévisuelle s'est inspirée de la vie judiciaire, civile ou non, de la chaîne pénale de l'enquête à l'exécution de la peine, en passant aussi par le rôle des enquêteurs, des avocats et bien sûr des magistrats... Miroir d'une vie judiciaire riche et fascinante, les séries télévisées constituent un programme généralement accessible à un large public, et qui va entretenir une relation au long cours avec le spectateur. Cependant, évoquer la Justice dans les séries télévisées impose de s'interroger sur le rapport entre la fiction et le monde judiciaire, en tenant compte des contraintes artistiques autant que des contraintes de marché : une série télévisée doit exister, sur la durée, ce qui impose à ses créateurs de tordre parfois la réalité pour la rendre plus captivante. Sous un autre angle, une série télévisée sur la justice peut être un moyen d'exposer au grand public son fonctionnement de l'intérieur, ses contraintes, ses difficultés, mais également un processus de construction d'un dossier, d'une affaire, d'une décision... Finalement, Justice et série télévisée ne se nourrissent l'une de l'autre. Les juristes aimeraient que l'art de la série représente aux mieux leur système judiciaire mais est-ce le rôle d'une série télévisé de faire de la pédagogie ? L'imagination d'un créateur de série télé doit être totale, mais alors jusqu'où s'éloigner de la réalité judiciaire au nom de la narration, et au risque, sans doute, de décrédibiliser une institution en perpétuelle recherche de reconnaissance ? Aussi, une série télévisée peut-elle être un bon miroir de la Justice, sans la déformer complètement ? Comment la Justice se sert-elle aussi de ce format de divertissement afin d'exposer son rôle ? En d'autres termes, de quelle manière justice et séries télévisées s'enrichissent-elles ? Pour répondre à ces questions, je reçois Grégory MARTIN DIT NEUVILLE, juge d’instruction, qui sort ici de sa zone de confort ou peut-être est-ce tout l’inverse d’ailleurs.…
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Entre chance de réinsertion pour les personnes détenues et opportunité pour les entreprises, le travail en détention a, depuis toujours, toute sa place en prison. Si, sur le principe on comprend le bien-fondé du travail en détention, on comprend bien toute l’utilité d’une telle possibilité. Demeure qu’en pratique, la situation demeure complexe à bien des égards. D’un côté, du point de vue des détenus, le travail en détention peut encore être assimilé aux anciens bagnes. A certains égards, le travail en détention a toujours mauvaise presse : le salaire, bien qu’encadré, peut être qualifié de peu attractif, les missions proposées peu attrayantes et la motivation de certaines personnes détenues manque pour une réelle mobilisation autour d’une activité professionnelle investie. De l’autre, les entreprises se plaignent de n’avoir finalement que peu d’information à ce sujet. De plus, travailler en étroite collaboration avec des personnes incarcérées, concentrant pour certaines des difficultés liées au comportement, peut s’avérer complexe voire même peut faire peur. Une récente réforme du 1er mai 2022 est venue encadrer davantage le travail en détention, elle vient notamment revaloriser le travail pénitentiaire dans le but de donner envie aux entreprises locales de venir s’implanter. Pour évoquer le travail en détention sous l’angle de cette réforme, nous recevons Charlotte LEPAISANT, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation au SPIP de Paris.…
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Le saviez-vous ? Avant que le chef du gouvernement ne s’installe dans les locaux de l’hôtel de Matignon, il n’avait pas de résidence fixe car il était habituel qu’il cumule ses fonctions avec la charge d’un autre portefeuille ministériel qui abritait alors les collaborateurs du chef du gouvernement. Et pourtant, de l’installation à l’hôtel de Matignon en 1935 à nos jours, en moins d’un siècle, peu de lieux sont devenus aussi emblématiques de l’exercice du pouvoir en France – qu’il s’agisse du faste des cérémonies qui s’y déroulent, ou encore des accords importants – les accords de Matignon – signés en ses locaux. Après nos deux premiers podcasts sur les lieux de pouvoir, consacrés respectivement au ministère de l’intérieur et au ministère de la justice, nous nous rendons aujourd’hui au 57 rue de Varenne, à quelques centaines de mètres des locaux de notre école, pour découvrir l’hôtel de Matignon et ses occupants. Nous poursuivons notre pérégrination au cœur du pouvoir français et parisien avec Benoît Quennedey, professeur de culture général et de droit à la Prépa ISP, pour qui les secrets d’Etat des lieux de pouvoir de la République n’en sont pas.…
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Le 6 mars 2024, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, et à l'unanimité, une proposition de loi visant à reconnaître la responsabilité de l'Etat dans les condamnations pour homosexualité de personnes prononcées par les tribunaux judiciaires entre 1942 et 1982, date de la dépénalisation en France de l'homosexualité. Cette proposition de loi a été déposée en suite de la commémoration, en 2022, des 40 ans de la dépénalisation de l'homosexualité en France, et est venue signer l'évolution législative remarquable de l'homosexualité abordée sous le prisme du droit pénal. Pendant plusieurs centaines d'années, l'homosexualité saisie par le droit pénal, c'était une logique d'interdiction et de répression. Après une première dépénalisation sous la Révolution française, le régime de Vichy avait rétabli les infractions pénales spécifiques en 1942. Ce n'est finalement qu'en 1982 que l'homosexualité va être définitivement dépénalisée en France sous l'impulsion du Garde des Sceaux Robert BADINTER qui lors de l'examen du projet de loi déclarait le 20 décembre 1981 qu' « il n'était que temps de prendre conscience de tout ce que la France doit aux homosexuels ». L'évolution de la place de l'homosexualité dans la société a conduit à purger le code pénal de toute référence à l'incrimination de l'homosexualité. Bien plus, le droit pénal, et le droit des personnes et de la famille se sont enrichis d'un mouvement commun tendant à protéger les personnes et les couples de même sexe. Ainsi, en ce qui concerne le code civil, deux réformes marquantes méritent d'être rappelées : -l'instauration du Pacte civil de solidarité créé en 1999 (article 515-1 du code civil) ; -la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Cependant, ces réformes sont intervenues à l'issue de débats de société intenses où l'on a recensé une forte augmentation des injures et violences à caractère homophobes ; on pense notamment à certains débordements en marge de la « Manif pour Tous » et des propos énoncés dans les médiats, que reprend très bien la chanteuse HOSHI, dans sa chanson « Amour censure ». Ces différents débats ont rappelé aussi combien la question de l'homophobie est latente et implique une prise en compte rigoureuse par la matière pénale, afin de prévenir ou, le cas échéant, punir tout comportement portant atteinte à l'orientation sexuelle. Évoquer aujourd’hui l'homosexualité et le droit pénal conduit inévitablement à aborder l'augmentation des actes homophobes, ou plutôt LGBTIphobes en 2024. Selon une étude statistique du ministère de l'Intérieur publié le 16 mai 2024, et dressant un état des lieux des violences, discriminations, et enjeux auxquels sont confrontés les personnes lesbiennes, gays, bies, trans, et intersexes en France, les actes homophobes ont augmenté de 13 % en 2023 par rapport à 2022, avec un bond de 19% pour les crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie. Dans l’Édition du journal Le Monde publiée le 16 mai 2024, le détail est ainsi repris : 2870 crimes ou délits et 690 contraventions (dont 94% liés à des injures homophobes) ont été recensés en 2023. Aborder l'homosexualité sous l'angle du droit pénal, c'est évidemment s'interroger sur les rapports entre l'intime et l'identité d'une part, et cette branche du droit qui réunit l'ensemble des règles imposées par le législateur et qui expose à des poursuites celui qui les transgresse, d'autre part. De l'évolution du droit pénal sur la prise en compte de l'homosexualité se dégage en réalité une tendance contemporaine : de la répression à la protection. Convient-il de s'interroger sur les rapports entre homosexualité et droit pénal, comment le droit pénal, protège-t-il désormais l'homosexualité ? Pour répondre à ces questions, je reçois Grégory MARTIN DIT NEUVILLE, juge d’instruction enseignant au sein de la Prépa ISP.…
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1 Quelles perspectives politiques et institutionnelles après les législatives 2024 ? 53:06
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Au lendemain d'élections européennes marquées en France par un succès sans précédent du Rassemblement national, le Président de la République Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale pour la sixième fois sous la Cinquième République et de redonner ainsi la parole aux citoyens, en mettant en avant une volonté de clarification politique. Mais l'Assemblée nationale élue à l'issue des élections des 30 juin et 7 juillet 2024 a créé une situation inédite : en effet, le chef de l'Etat ne dispose pas d'une majorité parlementaire, même relative, ce qui devrait logiquement imposer une situation de cohabitation - pour la première fois depuis 2002, après l'adoption du quinquennat et l'inversion des scrutins présidentiel et législatifs. Or, si la coalition de gauche a remporté le plus grand nombre de sièges, elle doit nouer des alliances pour pouvoir gouverner, potentiellement avec tout ou partie des députés de la majorité présidentielle, ce qui ne définit pas une cohabitation - mais une situation de coalition, qui serait nouée après les élections et non avant le scrutin. Il ne s’agit pas de se figurer de ce qu’il va se passer dans les prochaines semaines, les prochains mois ou encore dans un an quand le président aura de nouveau la possibilité de dissoudre. Nous n’allons pas jouer les Nostradamus, les Madame IRMA ou encore les Elizabeth Teissier qui a conseillé le président François Mitterrand entre 1989 et 1995. Pour prendre de la hauteur, comprendre les enjeux et les perspectives politiques et institutionnels, il faut apprécier la situation actuelle au regard des précédents de l'histoire institutionnelle française, dans le système politique de la Cinquième République, et des cas de figure propres aux pays démocratiques étrangers pouvant servir sinon d’exemples, au moins de références et de points de comparaison. Pour évoquer ces perspectives, je reçois Benoît Quennedey, professeur de droit public et de culture générale à la Prépa ISP.…
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La dix-septième mise en examen dans l’entourage du Président de la République comme le récent procès du Ministre de la Justice ne font que nourrir la défiance des citoyens envers leurs élus ébranlant chaque jour un peu plus les fondements démocratiques de notre société. A tort ou à raison, la plupart des citoyens considèrent désormais que les élus de la République ne sont plus soumis au principe d’égalité des citoyens devant la loi, trop rarement poursuivis et quand ils le sont, bénéficient d’un laxisme judiciaire. S’agit-il d’une idée reçue ? Le droit positif doit-il être modifié et de nouvelles lois adoptées pour renforcer la responsabilité des élus et faciliter sa mise en œuvre ? Les mécanismes juridiques actuels ne suffisent-ils pas pour préserver le sentiment de nos concitoyens de vivre dans un Etat de droit où le pouvoir ne serait pas confié à une caste de personne déconnectées de la réalité et totalement irresponsables ? Pour aborder la question nous accueillons Vincent Mazzocchi, Avocat inscrit au Barreau de Paris et Docteur en droit public.…
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1 10 questions à une directrice des services de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) 45:49
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Souvent peu connue du grand public et des étudiants, la protection judiciaire de la jeunesse est une administration du ministère de la justice dont la mission principale est la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi. Le métier le plus connu est celui d’éducateur, celui qui assure le suivi du mineur. Il existe également d’autres fonctions, notamment dans l’encadrement des équipes. Dans ce podcast, nous allons nous intéresser de DPJJ ou plus exactement de DSPJJ, c’est-à-dire de directeur des services de la protection judiciaire de la jeunesse. Comment devient-on DSPJJ ? Pourquoi choisir ce métier ? Quelles qualités sont requises ? Quel est son quotidien ? Quelle est la carrière d’un DSPJJ ? Pour répondre à ces questions sur le métier de directeur des services de la protection judiciaire de la jeunesse, nous accueillons Lila Lou REYNAL, directrice des services depuis 2016.…
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1 Résistance et libération de la France de 1940 à 1945 37:19
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En février 2024, Missak Manouchian entrait au Panthéon, rejoignant d’autres célèbres résistants : Jean Moulin, Félix Eboué, Germaine Tillion, Pierre Brossolette et Joséphine Baker. Face à la défaite française en juin 1940 et à l’occupation d’une partie du territoire français par l’Allemagne, face également au régime de Vichy, des Français, au départ peu nombreux, décident de résister. Cette résistance, double au final, intérieure et extérieure, incarnée par De Gaulle notamment, va être l’un des vecteurs de la libération du territoire français. On estime à 150 000 le nombre de résistants en France pendant la Seconde guerre mondiale. Beaucoup sont morts fusillés, morts au combat ou ont été déportés. Qui sont ces résistants ? Comment s’est construite la résistance en 1940 et 1945 jusqu’à la libération ? Pour évoquer cette histoire de la France, l’histoire de ces hommes et ces femmes pendant la seconde Guerre mondiale, Nous recevons Jérôme Calauzènes.…
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1 Pourquoi les relations internationales sont essentielles pour la Culture Générale ? 47:43
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Chaque année dans de nombreux concours, comme les concours de la Police, de l’ENM, de l’INSP, des sujets de relations internationales sont tirés par des candidats admissibles à ces concours et passant les épreuves orales, notamment le fameux Grand Oral. Nous allons essayer dans le présent podcast de mettre en évidence le rapport intime qui existe entre les relations internationales et la culture générale et de mettre en évidence les points saillants des relations internationales susceptibles de constituer ces fameux sujets. Dans Le Fil de l'épée, paru en 1932, Charles de Gaulle affirme que "la véritable école du commandement, c'est la culture générale". Ainsi présentée, la culture générale constitue le terreau dans lequel doivent s'enraciner les décisions des responsables publics. Partie intégrante de la culture générale, la connaissance des relations internationales est, on le comprend, de nos jours, centrale. - D'une part, parce que nous nous trouvons tous, à des degrés divers, quotidiennement confrontés à un monde qui nous paraît subjectivement rétréci par les mobilités, par l'omniprésence d'internet et des médias. - D'autre part, et de manière plus substantielle, parce que l'étude des relations internationales nous fait accéder à une connaissance vraiment politique du monde qui nous entoure. En effet, l'analyse des relations internationales focalise notre attention sur les interactions des personnes particulières que sont les États, personnes publiques qui se distinguent nettement des individus en ce qu'elles sont souveraines et dont la souveraineté concourt, précisément, à structurer le monde. L'étude des relations internationales nous conduit donc à considérer prioritairement l'existence et l'action des États à l'échelle du vaste monde, existence et action dont les modalités diffèrent radicalement de celles des simples particuliers, soumis à leur juridiction. Pour en parler, je reçois Olivier Chantriaux, docteur en histoire, spécialisé dans les relations internationales. Dans ses recherches, Olivier Chantriaux tend à concilier l'étude de la matière historique avec les méthodes de la théorie des relations internationales. Il a analysé, dans sa thèse de doctorat, la pensée des relations internationales d'Henry Kissinger.…
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1 La dissolution de l'Assemblée nationale 47:39
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L'annonce de la dissolution a été un véritable coup de théâtre. Le dimanche 9 juin 2024 à 20h58, Emmanuel Macron a annoncé à la télévision la dissolution de l'Assemblée nationale, dans la foulée des résultats désastreux aux élections européennes où le Rassemblement National (RN) a engrangé plus du double des voix de la liste Renaissance (31,4% contre 14,6%) (Site vie publique) Dans un premier temps, le président semblait pourtant réticent à cette option risquée. Selon les projections des sondeurs, une dissolution pourrait offrir la majorité absolue de 289 sièges au RN, voire faire entrer jusqu'à 300 députés d'extrême droite à l'Assemblée, soit 162 élus supplémentaires. Une ministre assurait ainsi une semaine avant le scrutin : "Jamais Emmanuel, homme d'habitudes qui n'aime pas le désordre, ne prendra le risque de dissoudre". Mais, dans un second temps, face au raz-de-marée annoncé du RN, le scénario de dissolution s’était peu à peu imposé à l'Élysée après des mois de préparation secrète par une petite cellule d'une dizaine de personnes seulement. D'anciens proches de Nicolas Sarkozy comme Gérald Darmanin et l'ancien sénateur Pierre Charon ont activement poussé Macron dans cette voie risquée, avec l'espoir d'obtenir une majorité claire aux nouvelles législatives et de permettre ainsi au chef de l’Etat de reprendre la main plutôt que de subir une majorité parlementaire introuvable. Pour parler du droit de dissolution, je reçois évidemment Grégory Portais, professeur de droit public et de note de synthèse au sein de la Prépa ISP.…
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